"Les dirigeants [de Quevilly, finaliste de la Coupe de FRance 2012 et relégué en CFA à l'issue de cette saison] ont
laissé partir tout le monde pour ne pas
augmenter les salaires de 200 ou
300 euros. Je leur en
veux un peu car l’aventure se termine
très mal et pas grand monde n’est parti
de bon coeur." Cédric
Vanoukia, latéral droit,aujourd’hui à Cherbourg.
"C’était l’année
pour faire quelque chose. Il aurait fallu
garder l’effectif de la saison dernière et
ajouter deux ou trois recrues. Tout ça
n’est qu’une histoire de pognon." Frédéric Weis,
joueur de Quevilly.
"Notre prudence était
justifiée. Elle
n’a pas été admise mais je ne regrette
rien. Sur les 600.000 euros de bénéfice
qu’a rapportés notre parcours, on a un
peu investi dans l’effectif, avec deux
contrats fédéraux supplémentaires. Le
changement de coach nous a aussi
coûté de l’argent. Mais ce qui nous
reste nous permet d’envisager une
année tranquille en CFA. Certains garçons
ont eu une analyse faussée. Ils
voulaient plus beau, plus grand pour
Quevilly. Les joueurs se sont projetés
dans un monde irréel en oubliant une
chose fondamentale : ils formaient un
groupe, une unité et, individuellement,
ils n’étaient rien." Michel Mallet, président de Quevilly.
(Source : L'Equipe)
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