samedi 27 avril 2013

La phrase du jour : "... pour ne pas augmenter les salaires de 200 ou 300 euros"

"Les dirigeants [de Quevilly, finaliste de la Coupe de FRance 2012 et relégué en CFA à l'issue de cette saison] ont laissé partir tout le monde pour ne pas augmenter les salaires de 200 ou 300 euros. Je leur en veux un peu car l’aventure se termine très mal et pas grand monde n’est parti de bon coeur." Cédric Vanoukia, latéral droit,aujourd’hui à Cherbourg.

"C’était l’année pour faire quelque chose. Il aurait fallu garder l’effectif de la saison dernière et ajouter deux ou trois recrues. Tout ça n’est qu’une histoire de pognon." Frédéric Weis, joueur de Quevilly.

"Notre prudence était justifiée. Elle n’a pas été admise mais je ne regrette rien. Sur les 600.000 euros de bénéfice qu’a rapportés notre parcours, on a un peu investi dans l’effectif, avec deux contrats fédéraux supplémentaires. Le changement de coach nous a aussi coûté de l’argent. Mais ce qui nous reste nous permet d’envisager une année tranquille en CFA. Certains garçons ont eu une analyse faussée. Ils voulaient plus beau, plus grand pour Quevilly. Les joueurs se sont projetés dans un monde irréel en oubliant une chose fondamentale : ils formaient un groupe, une unité et, individuellement, ils n’étaient rien." Michel Mallet, président de Quevilly.

(Source : L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.