Le Stade rennais va réduire la voilure budgétaire de 20% la saison
prochaine, après l’avoir été de 15% cette saison (45 millions d'euros).
Par ailleurs, le club manque de chair, à l’évidence, et
gagnerait à mieux s’implanter dans le bassin rennais en provoquant un large courant
qui réunirait d’autres disciplines sportives. Il deviendrait alors "plus qu’un club", en
d’autres termes un club omnisports. Car les Pinault, malgré la crise, ont encore les
moyens de financer des sports moins majeurs (et donc moins chers) que le foot. Rennes offrirait ainsi un éventail plus
large de raisons de se réjouir plutôt que de renvoyer l’image d’un loser invétéré.
Exemple : qui sait en France que le Rennes Volley 35 a gagné l’an dernier la Coupe de
France ? Un succès qui aurait rejailli sur les Rouge et Noir s’il s’était appelé Stade
Rennais Volley. Il n’est pas trop tard pour s’atteler à cette tâche œcuménique.
Frédéric de Saint-Sernin a également déjà fait part de son mécontentement à
l’égard du centre de formation, "qui n’est plus le premier de France et, à court terme,
ne sera même plus le deuxième". Celui-ci est un peu la marque de fabrique du club
quand bien même il ne tournerait plus à plein régime, obligeant le manager général
Pierre Dréossi et son orchestre à chercher ailleurs des joueurs qui ne font pas
l’unanimité. Il semblerait que les oreilles de Patrick Rampillon, le responsable du
centre, ont sifflé ces derniers mois. Une relance passe-t-elle par le remplacement de
son fondateur historique (34 ans de présence) ? Certains le pensent... Une remise à
plat de quelques tâches est aussi envisageable (prospection, encadrement,
recrutement). Il y a donc des décisions à prendre, en sachant que tout ne peut pas
être de la faute du centre de formation.
(Source : France football)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire