Après des années de chute, les licenciés de football du
district de Haute-Savoie sont en hausse depuis que l’ETG est
en L1 : 22.286 en 2010, 23.425 en 2011,
24.965 en 2012.
En revanche, l’affluence du parc
des sports d’Annecy est déjà à la baisse
(9.920 spectateurs contre 11.822 la saison
dernière, pour une capacité de 15.715
places), comme le nombre d’abonnés (6.000
contre 6.500). "Au niveau du foot, c’est un
territoire à part, note l’ancien international
Christian Coste, qui a connu les deux autres
clubs haut-savoyards à avoir évolué en D2, le
CS Thonon et le FC Annecy. L’hiver, vu que
les pistes ne sont pas loin, les gens partent au
ski le week-end et le foot est au second plan.
Au final, ça n’a jamais pris." Le chef étoilé Marc Veyrat, né à Annecy et
parrain du club, en convient : "Ça ne fait pas
partie de la culture locale. Avec les lacs, le ski,
les montagnes, on est nantis. Mais le foot
crée une fierté commune. Il n’y a pas de raison
que ça ne s’installe pas. Il faut juste du
temps."
C’est le défi de Patrick Trotignon.
"On est dans une phase de séduction,
remarque le président de l’ETG. Seulement,
on a des handicaps. Je suis reconnaissant à
Annecy, mais le stade est inadapté. Pour
pérenniser un public, il faut un confort, une
chaleur. On se structure avec le centre
d’entraînement et de formation (qui ouvre en
juillet), il ne nous manque que le stade."
En attendant, le club a engagé un travail de
fond. A coups de partenariat avec les clubs
amateurs, il met en place un maillage local.
"L’identification fonctionne, assure Jean-
Louis Escoffier, coprésident de l’association.
Aujourd’hui, certains font cinquante kilomètres
pour inscrire leurs enfants chez nous
(740 licenciés). Et partout où on va jouer, on
est l’équipe à battre. C’est un signe."
David Costa, président des FODS
(300 membres), en cite un autre : "Quand on
était en National, certains venaient au stade avec des maillots des Verts, la référence régionale avec Lyon. Aujourd’hui, ils ont des maillots roses."
(Source : L'Equipe)
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