Dédié au football, l’Allianz Riviera (35.000 places) ouvrira ses portes en septembre 2013. Il
offrira également des rencontres de rugby en
accueillant le Racing Club de Toulon
(les négociations sont en cours), des séminaires
et des concerts grâce à ses tribunes rétractables
permettant d’accueillir jusqu’à
45.000 spectateurs.
Comme la
plupart des nouvelles enceintes de l’Euro, à
l’exception du futur écrin lyonnais, l’Allianz
Riviera est financé par un partenariat-public privé
(PPP). Le coût total du projet atteint
243,5 millions d'euros, dont 69 millions assurés par les
collectivités locales et le reste, 174,5 millions, financé
par la société NES dont les actionnaires sont
Vinci Concession (50%), la Caisse des dépôts et
consignations et la SEIEF (société
d’investissement South Europe Infrastructure
Equity Finance).
La ville de Nice et NES ont signé une concession de trente ans, dont deux et
demi de construction, au terme de laquelle
l’exploitant s’engage à rendre le stade "dans un
parfait état", précise Xavier Lortat-Jacob. La
ville, quant à elle, devra verser chaque année
10,8 millions desquels est déduite la redevance du
club. Ce qui fait quand même 291 millions sur les
vingt-sept années d’exploitation.
Que se passerait-il en cas de relégation ?
"Nous avons prévu ce risque dans les conditions
de mise à disposition du stade. Il serait supporté par la ville de Nice le cas échéant", précise
le maire Christian Estrosi.
Côté business, les dirigeants niçois ont
fait des calculs prudents. Ils misent ainsi sur une
augmentation des recettes de billetterie,
sponsoring et merchandising de l’ordre de 5 millions.
"Mais nous tablons sur une même augmentation
de 5 millions des charges", tempère Julien Fournier
en citant les dépenses liées à l’accueil ou à
la sécurité.
C’est surtout la redevance qui va
augmenter puisque, jusqu’à présent, le club ne
payait quasiment rien pour occuper le stade du
Ray. Désormais, il devra verser entre 1 et 2 millions par
an plus des royalties sur les recettes des matches.
"C’est l’hypothèse de 24.000 spectateurs qui a été
retenue pour estimer le montant de la redevance.
Cette projection a été faite par des experts qui se
sont fondés sur les exemples de stades rénovés
ou neufs", explique Christian Estrosi. Soit
trois fois plus que la moyenne de
spectateurs au Ray la saison
dernière, qui s’établissait à 8.466.
Pour l’instant, un peu plus
de la moitié des loges a trouvé preneur. L’OGCN
espère étoffer son club de partenaires qui pourra
se réunir et faire des affaires au stade en dehors
des jours de match. L’ambition du club rejoint
celle de NES, qui souhaite que l’Allianz Riviera
tourne tout le temps. Dans cette optique, il mise sur un plan d'affaires mêlant les matches de l’OGC Nice, les
rencontres de gala du RC Toulon, quatre à six
grands concerts à partir de l’année prochaine et
une activité colloques et séminaires quotidienne.
En vrac...
Deux ans
de travaux
10 ans de contrat
entre l’OGC Nice et
l’agence de marketing
Sportfive pour
commercialiser les loges
du stade.
18 millions d'euros versés par
l’assureur Allianz pour
donner son nom au
stade pendant neuf ans.
20 millions de subvention
de l’Etat.
44 loges de 12 à
18 places et 16 salons de
55 à 2000 m².
200 manifestations
par an prévues par
la mairie à l’Allianz
Riviera.
640 euros le pack de
17 matches en première
catégorie pour les
nouveaux abonnés et
540 euros pour les anciens.
7.000 m² de panneaux
solaires intégrés à la
membrane du toit.
8.000 abonnés, au
3 juillet, en tribunes
grand public et en loges.
100.000 pièces de
collection dans les
2.000 m² d’exposition du
Musée du sport attenant
au stade.
(Source : France football)
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