Après neuf ans de péripéties, l’OL a annoncé que le bouclage du financement de son nouveau stade, qui était l’ultime étape à
franchir avant de commencer les
travaux, était terminé. La première pierre devrait être posée le 1er août, pour
une livraison attendue dans la
deuxième partie de la saison
2015-2016, soit quelques mois
avant le début de l’Euro 2016, en
France, dont Lyon sera l’une des
agglomérations-hôtesses.
Pour saisir l’importance de
cette annonce, il faut se souvenir
que le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, avait évoqué le projet
d’un grand stade pour la toute
première fois en septembre 2004.
Entre-temps, les obstacles à franchir ont été avant tout juridiques,
les opposants au projet ayant
multiplié les recours, dont le dernier n’a été purgé que ce mois-ci.
Parallèlement, il a fallu réussir un
montage financier complexe
pour réunir les 405 millions
d’euros requis, le stade de l’OL
étant le premier financé par des
fonds privés (même si le conseil
général a garanti l’un des emprunts obligataires à hauteur de
40 millions d'euros).
Engagé dans une politique de redressement de ses
comptes depuis deux ans, l’OL
devra encore patienter avant de
bénéficier des retombées de ce
nouveau stade, qu’il estime entre
70 et 100 millions par an.Mais il aura
bientôt entre les mains l’outil qui,
selon son président, lui permettra
de rivaliser avec les meilleurs
clubs en Europe.
Située à Décines, à une dizaine
de kilomètres à l’est du centre de
Lyon, l’enceinte de 58.000 places,
à laquelle s’ajouteront un nouveau centre d’entraînement, un
centre de loisirs, un centre médical, des hôtels et des bureaux,
porte le nom provisoire de stade
des Lumières, en attendant qu’un
sponsor lui donne son nom. Des
contacts ont ainsi été noués avec
Hyundai, principal partenaire du
club, ou encore Red Bull.
(Source : L'Equipe)
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