jeudi 26 septembre 2013

Cesson-Montpellier : une affaire qui aura coûté cher aux clubs

Le scandale des paris illicites et du trucage présumé du match de handball Cesson-Montpellier par des joueurs du club héraultais a bouleversé l'équilibre sportif et économique des deux clubs.

Un an après, l'affaire a marqué la fin de l'hégémonie du MAHB. Dominé par Paris et Dunkerque, Montpellier a terminé 3e du championnat 2013, soit son plus mauvais classement depuis quinze ans, avant d'échouer à se qualifier pour la Ligue des champions. Les Héraultais doivent cette saison se contenter de la coupe de l'EHF, ce qui n'altère pas selon leur président les comptes du club.
Pourtant, le scandale de l'an dernier avait provoqué le retrait du principal sponsor du club, Brother. Parallèlement, la ville a baissé sa participation de 300.000 euros mais l'agglomération avec sa marque Montpellier Unlimited est devenu partenaire maillot. Solidarité locale aidant, le MAHB a également trouvé un nouveau partenaire avec un concessionnaire automobile. Au total, le budget de la saison en cours est inférieur d'un million d'euros à celui de l'année précédente, soit 6,7 ME, dont de l'ordre de 3 millions d'euros pour la masse salariale.
Acteur malgré lui de l'affaire dans laquelle il est partie civile, le club breton de Cesson a souffert financièrement de ses conséquences en terme d'image. Lâché au printemps par son principal sponsor, Volkswagen France, qui lui assurait 200.000 euros de revenus annuels, Cesson avait déjà pâti du scandale à l'automne, un sponsor prêt à signer lui ayant retiré les 30.000 euros promis.
En juillet dernier, le club a donc lancé un appel à la générosité de ses supporteurs dans le but de boucler son budget mais n'a à ce jour récolté que 45.000 euros sur les 70.000 attendus.
La ligue a fini par valider in extremis son budget (1,8 million d'euros, l'un des plus petits du Championnat) grâce notamment à un nouveau sponsor maillot.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.