FACE AU « PROJET DELTA »
concocté par Frédéric Thiriez, le
président de la Ligue de football
professionnel (LFP), qui envisage
notamment le retour à dix-huit
clubs en Ligue 1, les « petits »
clubs de l’élite et ceux de Ligue 2
n’ont pas l’intention de se laisser
faire.
Ils ont fait une première réunion
la semaine dernière, en
marge d’une réunion de l’UCPF, le
syndicat des clubs, pour se
compter. Et ils sont en passe d’en
monter une autre, jeudi prochain,
avant l’assemblée générale de la
LFP, à Paris. «Les déclarations de
Frédéric Thiriez sur un retour à
dix-huit, c’est limite de la provoc,
juge Jean-Pierre Caillot, le président
de Reims.On lui a fait savoir.
Que l’on réfléchisse, très bien.
Mais tirer ainsi des conclusions
sans que tout le monde soit d’accord,
cela crée des troubles. Et ce
n’est pas du tout la vision de l’ensemble
des présidents de clubs
professionnels. Avoir vingt clubs
en L1 n’est pas un obstacle pour
être compétitifs en Europe. »
Un sentiment partagé par Patrick
Trotignon, président de l’Évian-TG. « Je ne suis pas très favorable
à cette idée, assez cyclique, d’un
retour à dix-huit, prévient-il. Mais
c’est la démocratie qui décidera.
On m’a parlé d’une éventuelle
réunion jeudi, regroupant les
clubs qui peuvent être touchés
par une telle mesure. J’ai répondu
que si elle a lieu, je me rendrai
disponible. Beaucoup de monde
peut être concerné car la hiérarchie
de la L1 n’est pas très établie.
C’est sûr que pour certains, il
vaut mieux se partager les droits
TV à dix-huit qu’à vingt. Mais il y
a une petite fronde qui monte
pour éviter ça. »
(L'Equipe)
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