Hier, le rapporteur public auprès de la cour
administrative d'appel de Paris (qui rendra sa
décision le 17 octobre) a suggéré de confirmer
l'annulation de la convention votée en conseil de
Paris en 2011 qui permettait, entre autres, d'étendre
l'emprise foncière du stade de Roland-Garros sur le
jardin des serres d'Auteuil, attenant.
Et ce au double
motif que l'information des conseillers de Paris au
moment du vote n'avait « pas été suffisante » et
que le taux de redevance demandée par la Ville à la
FFT était « manifestement trop faible au regard des
avantages de toute nature consentis ».
A première
vue, cela ressemble à une victoire des opposants au
projet d’extension du stade, mais en fait, comme le
confirme le ton du communiqué de la mairie de
Paris émis hier après-midi, l’Hôtel de Ville et la
présidence de la FFT, qui tient les rênes du projet, se
satisfaisaient de l’avis du rapporteur public. En effet,
ce dernier, pour confirmer l’annulation de la
convention, n’a pas retenu le fait que les terrains des
serres de Paris étaient inconstructibles car protégés
au titre de leur intérêt historique.Or, en avril, ville et
fédération ont signé une nouvelle convention qui
anticipait les deux éléments attaqués hier. Il apparaît
donc, du côté des promoteurs du projet d’extension,
que cette convention devrait résister à un éventuel
appel des opposants devant la juridiction
administrative.
(L'Equipe)
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