vendredi 4 octobre 2013

Extension Roland-Garros : un pas en arrière, un pas en avant

Hier, le rapporteur public auprès de la cour administrative d'appel de Paris (qui rendra sa décision le 17 octobre) a suggéré de confirmer l'annulation de la convention votée en conseil de Paris en 2011 qui permettait, entre autres, d'étendre l'emprise foncière du stade de Roland-Garros sur le jardin des serres d'Auteuil, attenant.
Et ce au double motif que l'information des conseillers de Paris au moment du vote n'avait « pas été suffisante » et que le taux de redevance demandée par la Ville à la FFT était « manifestement trop faible au regard des avantages de toute nature consentis ».
A première vue, cela ressemble à une victoire des opposants au projet d’extension du stade, mais en fait, comme le confirme le ton du communiqué de la mairie de Paris émis hier après-midi, l’Hôtel de Ville et la présidence de la FFT, qui tient les rênes du projet, se satisfaisaient de l’avis du rapporteur public. En effet, ce dernier, pour confirmer l’annulation de la convention, n’a pas retenu le fait que les terrains des serres de Paris étaient inconstructibles car protégés au titre de leur intérêt historique.Or, en avril, ville et fédération ont signé une nouvelle convention qui anticipait les deux éléments attaqués hier. Il apparaît donc, du côté des promoteurs du projet d’extension, que cette convention devrait résister à un éventuel appel des opposants devant la juridiction administrative.

(L'Equipe)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.