La Fédération française a recensé une baisse de 12% des incidents dans les Championnats amateurs la saison
passée.Une première depuis 2006, même si le nombre des agressions envers les arbitres reste très préoccupant.
VOILÀ UN DOSSIER SENSIBLE
plutôt encourageant pour la
Fédération, son président Noël Le
Graët et l’image du football. Après
avoir enregistré une augmentation
inquiétante des chiffres de la
violence dans le football amateur
ces dernières années, le bilan de la
saison 2012-2013 témoignerait
d’un certain recul des incidents.
L’observatoire des comportements de
la FFF vient de réaliser une
étude qui conclut même à
une baisse de 12% (+0,4% la saison dernière,+
3,9% en 2010-2011).
« Les données (…) ont montré,
pour la première fois depuis sa
création, en 2006, une baisse des
matches ayant eu au moins un incident
», indique une note de synthèse
interne à la FFF.
Sur les
670 704 matches passés au crible,
portant sur le football d’animation
(de 6 à 13 ans), toutes les catégories à partir de treize ans,
les femmes et
le futsal, 11 463 cas de violence verbale, physique,
d’incivilité ou d’atteintes aux biens
ont été recensés.
Parmi les plus courants, cette
nouvelle étude recense les violences
verbales (4 500 propos grossiers,
1094 menaces ou intimidations),
les coups et les brutalités
(4 331 dont 18 agressions par
arme), les crachats (183) et les gestes
obscènes (221) alors que les
dégradations (54) et les vols (13)
apparaissent minoritaires, dans
l’ensemble.
L’observatoire se satisfait
des résultats obtenus dans
le futsal «dont les chiffres étaient
inquiétants la saison dernière ».
Une baisse de 1% des violences
contre les arbitres apparaît aussi.
Mais avec un total de 4746 agressions,
dont 422 physiques (2 par
arme, 212 coups, 16 bagarres,
120 bousculades), 4 057 agressions verbales
(827 menaces et
intimidations, 3 230 propos grossiers ou
injurieux) ou 262 incivilités
(80 crachats, 135 gestes obscènes,
47 jets de projectile), ces
chiffres restent mauvais. L’observatoire déplore par
ailleurs que la
catégorie des moins de 19 ans soit
«toujours la plus concernée par
les incidents ». Il constate également une tendance (+
1%) au «véritable déplacement
des actes de
violence en dehors du terrain,
souvent causés par des éléments
extérieurs ». « Il s’agit soit de
spectateurs,soit de parents, soit de
tiers qui profitent d’une rencontre
pour régler des comptes n’ayant
souvent que peu de rapport avec
le football », précise la FFF.
(L'Equipe)
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