Le président de la Premier League met en garde
contre les conséquences de l’éventuel déplacement en hiver
de la Coupe du monde 2022.
SPECTACLE MONDIALISÉ, avec
des droits TV en hausse perpétuelle
(actuellement 1,2 milliard
d’euros par saison), la Premier
League, retransmise par 212
pays pour une audience potentielle
de 4,7 milliards de personnes,
ne veut pas entendre parler
du changement, et pas seulement
pour préserver son Boxing
day (26 décembre) et les journées
de Championnat durant les
fêtes de fin d’année. Elle est prête
à employer tous les moyens
pour l'empêcher, y compris judiciaires.
«La FIFA a décidé d’organiser
la Coupe du monde 2022
en été au Qatar. Si elle estime
avoir fait une erreur, c’est à elle
de l’assumer et surtout pas en
portant préjudice aux Championnats nationaux qui ont
leurs
intérêts à défendre et des contrats à honorer,
dit son président
Richard Scudamore. Disputer
cette Coupe du monde en hiver
est strictement impossible. Cela
provoquerait le chaos. Notre position
est très simple : soit la
Coupe du monde a lieu pendant
l’été 2022 au Qatar, soit elle a lieu
pendant l’été 2022 ailleurs.»
Greg Dyke, le président de la
Football Association (FA), est
plus nuancé. Élu depuis seulement
deux mois, il n’entend pas
se heurter d’entrée à la FIFA.
«Tous les gens qui sont allés au
Qatar en été savent qu’il y fait
plus de 50 degrés et qu’il est impossible
d’organiser une Coupe
du monde, même avec l’air climatisé
dans les stades, a-t-il
déclaré. La FIFA n’a que deux
options : la déplacer en hiver ou
la confier à un autre pays, et,
dans ce cas, il faut le décider le
plus vite possible.»
(L'Equipe)
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