Vendredi dernier, l’ancienne joueuse
Nodjialem Myaro a été nommée
présidente de la Ligue féminine de
handball (LFH). L’ancienne internationale,
aujourd’hui âgée de 37 ans,
succède à ce poste à Patricia Saurina, décédée
de maladie au début du mois. Une
décision de la Fédération française de
handball prise sans concertation avec
les présidents des clubs de l’élite. Bertrand
Roux, celui du HBC Nîmes, ne décolère
pas.
Êtes-vous satisfait de la nomination
de Nodjialem Myaro ?
Je n’ai rien à dire sur la personne,
ni sur la joueuse. Mais les présidents
des clubs de LFH avaient demandé
un délai de réflexion à la Fédération,
pour pouvoir proposer un ou plusieurs
candidats avec une feuille de route
jusqu’aux prochaines olympiades.
Mais la Fédé est passée en force. Elle a
nommé Myaro vendredi soir, en comité
directeur, sans consulter personne. On
ne savait même pas qu’elle était
candidate ! Tout le monde est un peu
écoeuré.
Que disent les statuts ? Quelle
influence ont les présidents ?
Nous sommes quatre présidents, dont
moi-même, à siéger au comité directeur
de la LFH. La LFH est sous la tutelle
de la Fédé. Je vais donc démissionner
du comité directeur. Parce qu’on n’a
pas d’autre choix que de fermer notre
bouche. Ça prouve bien que les
présidents ne sont pas considérés.
Les présidents des clubs
avaient-ils un candidat désigné ?
Non. C’était trop tôt. On voulait juste
la meilleure personne pour la fonction.
(Le Midi libre)
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