mercredi 23 octobre 2013

Nodjialem Myaro nommée à la présidence de la ligue féminine de handball, le président de Nîmes "écoeuré"

Vendredi dernier, l’ancienne joueuse Nodjialem Myaro a été nommée présidente de la Ligue féminine de handball (LFH). L’ancienne internationale, aujourd’hui âgée de 37 ans, succède à ce poste à Patricia Saurina, décédée de maladie au début du mois. Une décision de la Fédération française de handball prise sans concertation avec les présidents des clubs de l’élite. Bertrand Roux, celui du HBC Nîmes, ne décolère pas.
Êtes-vous satisfait de la nomination de Nodjialem Myaro ?
Je n’ai rien à dire sur la personne, ni sur la joueuse. Mais les présidents des clubs de LFH avaient demandé un délai de réflexion à la Fédération, pour pouvoir proposer un ou plusieurs candidats avec une feuille de route jusqu’aux prochaines olympiades. Mais la Fédé est passée en force. Elle a nommé Myaro vendredi soir, en comité directeur, sans consulter personne. On ne savait même pas qu’elle était candidate ! Tout le monde est un peu écoeuré.
Que disent les statuts ? Quelle influence ont les présidents ? 
Nous sommes quatre présidents, dont moi-même, à siéger au comité directeur de la LFH. La LFH est sous la tutelle de la Fédé. Je vais donc démissionner du comité directeur. Parce qu’on n’a pas d’autre choix que de fermer notre bouche. Ça prouve bien que les présidents ne sont pas considérés.
Les présidents des clubs avaient-ils un candidat désigné ? 
Non. C’était trop tôt. On voulait juste la meilleure personne pour la fonction.

(Le Midi libre)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.