Le projet d'enceinte multimodale de l'Arena 92 est "toujours bien
vivant", a assuré jeudi le président du Racing-Métro Jacky
Lorenzetti malgré un dernier recours qui en bloque la construction.
"Le
projet d'Arena est bien vivant. On a dû déposer un permis de construire
modificatif qui a été attaqué. On est en train d'essayer de lever ces
réserves. J'espère que d'ici la fin de l'année, tout sera clarifié", a
déclaré le dirigeant du Racing-Métro dans un entretien à l'AFP.
"Le
CG92 (Conseil général des Hauts-de-Seine) a acheté des immeubles de
bureaux, ça a été voté en conseil général. De mon côté, j'ai obtenu les
financements. Tout est prêt, il y a ce dernier recours qui se met en
travers. On va continuer à se battre", a-t-il assuré.
Le dirigeant
a confirmé une enveloppe globale revue à la hausse à 350 millions
d'euros en raison des délais par rapport au projet initial, lancé en
2008 mais ralenti par de nombreux recours posés par les riverains.
"Ca
fait cinq ans de difficultés, je ne vais pas m'arrêter si près du but.
J'en ai vu d'autres, j'en verrai d'autres. C'est mon rôle d'être pugnace
parce que c'est fondamental pour nous. Et on crée au passage 500
emplois sans demander un sou au secteur public. Par les temps qui
courent, ça vaut le coup de le faire", a-t-il estimé.
Le projet de l'Arena 92 est un stade multimodal prévu derrière la Grande Arche de la Défense, sur la commune de Nanterre (Hauts-de-Seine), et doté toit rétractable d'une capacité
de 32.000 places en mode stade et 40.000 en mode "indoor" pour
accueillir concerts, spectacles, congrès... Il comprend également 33.000
m2 de bureaux, de commerces, dont une boutique du club, une brasserie
et un restaurant gastronomique.
Le Racing-Métro, qui évolue
habituellement à Colombes (Hauts-de-Seine), reçoit son rival parisien,
le Stade Français, au Stade de France samedi dans le cadre de la 10e
journée du Top 14.
(AFP)
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