Le calendrier scolaire des trois années à venir ne satisfait pas les
professionnels du ski qui estiment que le problème des vacances de
printemps tardives "reste entier", a indiqué Domaines skiables de France
(DSF) à l'AFP.
"Le calendrier proposé ne change pas le problème
principal des vacances de printemps trop tardives", a déclaré Laurent
Reynaud, délégué général de DSF, qui fédère 238 opérateurs de remontées
mécaniques dans l'Hexagone, soit la quasi totalité.
"Avant 2010,
les vacances de printemps s'achevaient autour du 2 mai. Depuis lors,
elles s'achèvent autour du 10 mai. Et le calendrier proposé ne change en
rien le problème", a-t-il détaillé.
Les vacances de printemps
tombent depuis 2010 en dehors de la saison de ski, à une période où la
plupart des stations sont fermées. Les professionnels du ski font état
pendant ces vacances d'une baisse de fréquentation de 70% en station
durant les trois années écoulées.
Selon M. Reynaud, le calendrier
scolaire proposé par le ministère n'a été ajusté qu'à la marge "pour la
seule année 2017 où les vacances de printemps devaient se terminer
encore plus tard, au-delà du 15 mai".
La communauté éducative, réunie jeudi au conseil supérieur de l'Éducation (CSE consultatif), a largement rejeté ce calendrier scolaire.
Le
vote du CSE n'est que consultatif. Il n'empêchera pas le ministre
Vincent Peillon d'imposer ce calendrier même si, selon les syndicats, il
n'a pas exclu jeudi une nouvelle modification à partir de la rentrée
2015.
(AFP)
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