lundi 26 mai 2014

Le Mondial-2014 mal vu par une forte majorité d'habitants de Sao Paulo

Les deux tiers des habitants de San Paulo (66%), capitale économique et ville la plus peuplée du Brésil, estiment que le Mondial-2014 apporte aux Brésiliens plus de préjudices que de bénéfices, selon un sondage publié jeudi.Seuls 28% des personnes interrogées voient dans la compétition plus d'avantages que d'inconvénients.
Une légère majorité relative de Paulistes se prononce néanmoins en faveur de l'organisation de la Coupe du monde dans leur pays (45%, contre 43% ), indique l'enquête de l'institut Patafiola, publiée jeudi dans le quotidien Folache de San Paulo.
76% des personnes interrogées estiment que le Brésil n'est pas prêt à accueillir un Mondial et le même pourcentage pensent que les manifestations augmenteront durant le tournoi, qui débutera à San Paulo le 12 juin et s'achèvera le 13 juillet avec la finale à Rio de Janeiro.
Une courte majorité soutient les manifestations (52%), mais davantage encore de Paulistes sont opposés à leur déroulement pendant la compétition (63%).
Ils sont en revanche 90% à soutenir que l'organisation du Mondial a entraîné de la corruption.
San Paulo, dont l'agglomération compte 20 millions d'habitants, a été le théâtre de dizaines de manifestations anti-Mondial et revendiquant de meilleurs services publics depuis juin dernier, lorsqu'un mouvement social de masse s'était créé dans tout le pays à l'occasion de la Coupe des Confédérations.
L'aréna Corinthiens, qui doit accueillir le match d'ouverture Brésil-Croatie le 12 juin, est encore en chantier. Un second match-test officiel doit être réalisé le 1et juin, après un premier dimanche dernier lors duquel plusieurs avaries ont été constatées.
L'enquête, avec une marge d'erreur de 4%, a été effectuée auprès de 819 personnes le 20 mai, le premier jour de la grève des chauffeurs de bus qui a créé un chaos dans la métropole.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.