L'ancien président de la Confédération océanienne de football et ex
vice-président de la FIFA, le Tahitien Reynald Temarii, mis en cause
dans le scandale autour de l'attribution de la Coupe du Monde de
football 2022 au Qatar, nie toute "opération frauduleuse" dans une
interview mardi au quotidien La Dépêche de Tahiti.
"Je n'ai jamais
soutenu le Qatar et je n'ai jamais eu l'intention de voter pour lui",
dit-il. Le Sunday Times l'accuse d'avoir perçu 400.000 dollars de
Mohamed bin Hammam, l'ancien président de la Confédération asiatique de
football.
Reynald Temarii confirme cependant avoir bénéficié du
soutien financier de bin Hammam afin de payer ses frais d'avocat. Il
avait été exclu pour un an des instances de la FIFA, en 2010, en raison
de soupçons de corruption, déjà formulés par le Sunday Times. Un chef
pour lequel il a été "blanchi" par la commission de recours.
Il
réfute maintenant toute "contrepartie": "le vote pour l'attribution de
la Coupe du Monde a eu lieu le 2 décembre 2010. Or monsieur Bin Hammam
m'apporte son soutien en février 2011", argue-t-il.
"Ce qui est
certain c'est que monsieur Bin Hammam et moi, nous n'avons jamais
comploté. En aucune manière cet accompagnement n'était lié à un
quelconque soutien à la candidature du Qatar (...) Il a estimé que
j'étais victime d'une injustice et il souhaitait m'accompagner pour
faire la démonstration que l'administration de la FIFA commettait des
erreurs non négligeables", ajoute-t-il.
Il n'avait finalement pas
participé au vote en raison de sa suspension d'un an des instances de la
FIFA, et assure enfin que la Confédération océanienne de football qu'il
représentait soutenait la candidature de l'Australie.
(AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire