Selon le président de la Fédération française de football (FFF), Noël le Graët, ce Mondial devra être celui des "villes moyennes", ou à tout le moins celui des stades moyens, la plupart des enceintes pressenties pour accueillir la compétition étant dotées d'une capacité d'environ 20.000 places. A ce jour, onze villes sont candidates* à l'accueil des matchs et neuf seront finalement retenues. Pour plusieurs villes candidates – comme Le Havre, Grenoble ou Valenciennes –, une telle compétition serait l'occasion de faire vivre des équipements récents mais surdimensionnés faute d'avoir un club résident évoluant en Ligue 1.
Pour Patrick Kanner, ministre des Sports, le choix de la France "conforte […] l’engagement du gouvernement en faveur du développement du sport féminin, avec des plans de féminisation demandés aux fédérations sportives ; une priorisation des aides aux clubs versées par le Centre national pour le développement du sport sur cette thématique (7 millions d'euros en 2013) ou la création d’un fonds de soutien diffusion télévisuelle du sport féminin".
Le nombre de pratiquantes de football licenciées à la FFF est passé de 54.482 à 73.000 entre 2011 et 2014 (+34%). L'organisation de la Coupe du monde 2019 sera l'occasion pour la fédération d'atteindre l'objectif de 100.000 licenciées. Le budget de l'organisation de ce Mondial féminin est estimé à 35 millions d'euros.
(Localtis)
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