jeudi 9 avril 2015

Arianespace voit le marché japonais d'un bon oeil dans la perspective des JO de 2020

Le PDG d'Arianespace a réitéré jeudi à Tokyo la confiance du groupe européen vis-à-vis du marché japonais, d'autant mieux orienté que s'y profilent les jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, événement qui va doper les besoins de mise en orbite de satellites de télécommunications et diffusion.

Parallèlement, Stéphane Israël a insisté sur les performances attendues de la fusée Ariane 6, "pensée par les clients, pour les clients", qui devrait être prête en 2020.
"Nous pouvons parler d'une relation de confiance mutuelle avec le Japon. Nous sommes ici depuis 1986, avec une première mission pour la société rebaptisée depuis SKY Perfect JSAt en 1989", a rappelé le PDG lors d'une conférence de presse.
Arianespace revendique le lancement de 27 satellites commerciaux nippons, soit 75% du marché concurrentiel de l'archipel, où la société européenne compte deux très gros clients, B-Sat Corporation et SKY Perfect JSat.
"Le marché japonais va rester stable et orienté positivement. Certes la compétition s'accroît, mais nous avons l'habitude de l'affronter et notre objectif est de gagner autant de commandes que possible au Japon", a insisté M. Israël.
Interrogé sur le possible effet des JO, le PDG a souligné que toutes les compétitions olympiques, où qu'elles aient lieu dans le monde, donnaient un élan au marché des satellites. "Nous sommes sûrs que cela procurera des chances supplémentaires pour Arianespace sur le marché japonais".

Si plusieurs contrats en jeu récemment ont été rapportés par des concurrents, c'est parce que l'entreprise détenue à plus de 40% par la coentreprise Airbus Safran Launchers "ne postule pas systématiquement, le client pouvant avoir des demandes, notamment en termes de calendrier, qu'Arianespace n'est pas toujours en mesure de satisfaire, faute de disponibilité", selon Kiyoshi Takamatsu, représentant du groupe au Japon.



(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.