Le PDG d'Arianespace a réitéré jeudi à Tokyo la confiance du groupe
européen vis-à-vis du marché japonais, d'autant mieux orienté que s'y
profilent les jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, événement qui va doper
les besoins de mise en orbite de satellites de télécommunications et
diffusion.
Parallèlement, Stéphane Israël a insisté sur les
performances attendues de la fusée Ariane 6, "pensée par les clients,
pour les clients", qui devrait être prête en 2020.
"Nous pouvons
parler d'une relation de confiance mutuelle avec le Japon. Nous sommes
ici depuis 1986, avec une première mission pour la société rebaptisée
depuis SKY Perfect JSAt en 1989", a rappelé le PDG lors d'une conférence
de presse.
Arianespace revendique le lancement de 27 satellites
commerciaux nippons, soit 75% du marché concurrentiel de l'archipel, où
la société européenne compte deux très gros clients, B-Sat Corporation
et SKY Perfect JSat.
"Le marché japonais va rester stable et
orienté positivement. Certes la compétition s'accroît, mais nous avons
l'habitude de l'affronter et notre objectif est de gagner autant de
commandes que possible au Japon", a insisté M. Israël.
Interrogé
sur le possible effet des JO, le PDG a souligné que toutes les
compétitions olympiques, où qu'elles aient lieu dans le monde, donnaient
un élan au marché des satellites. "Nous sommes sûrs que cela procurera
des chances supplémentaires pour Arianespace sur le marché japonais".
Si
plusieurs contrats en jeu récemment ont été rapportés par des
concurrents, c'est parce que l'entreprise détenue à plus de 40% par la
coentreprise Airbus Safran Launchers "ne postule pas systématiquement,
le client pouvant avoir des demandes, notamment en termes de calendrier,
qu'Arianespace n'est pas toujours en mesure de satisfaire, faute de
disponibilité", selon Kiyoshi Takamatsu, représentant du groupe au
Japon.
(AFP)
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