Une quinzaine de plaintes, dont trois pour violences volontaires, ont
été déposées depuis le début de la semaine après les incidents avant et
pendant le quart de finale retour de Ligue des champions dames Paris
SG-Glasgow, samedi, au Parc des Princes.
"Dix plaintes ont été
déposées pour refus d'accès et discrimination. Trois autres l'ont été
pour des violences volontaires", a expliqué à l'AFP Me Cyril Dubois, un
avocat qui défend régulièrement des supporteurs parisiens dans leurs
litiges avec la direction du club. "D'autres plaintes vont encore être
déposées", a-t-il ajouté.
Contacté par l'AFP, le club n'a pas souhaité pour l'heure faire de commentaire.
Avant
cette rencontre, le PSG avait annulé sans justification les places de
70 supporteurs. Une source proche du club de la capitale avait
simplement évoqué auprès de l'AFP des "raisons de sécurité" et des
personnes "connues pour leur militantisme".
Le jour du match,
plusieurs dizaines de personnes ont encore été refoulées aux abords du
Parc des Princes. Puis, pendant le match, plusieurs supporteurs ont été
expulsés du stade par des stewards.
Selon plusieurs témoins, ces
supporteurs, opposés à la direction du club, agitaient des drapeaux et
chantaient des slogans comme "Liberté pour les Ultras".
L'Association
de défense et d'assistance juridique des intérêts des supporteurs
(Adajis) a de son côté annoncé qu'elle comptait "saisir officiellement
l'UEFA via l'association de supporteurs européenne (FSE) reconnue par
l'UEFA et à laquelle Adajis est affiliée".
"Nous demandons que les
parties prenantes, les dirigeants du PSG, les pouvoirs publics, les
associations de supporteurs du PSG dont Adajis et les représentants de
la mairie de Paris se réunissent pour discuter d'une politique de prévention",
écrivent les responsables de cette association dans un communiqué.
Les
relations entre le PSG et une frange de supporteurs "ultras" ou opposés
à la direction actuelle du club sont conflictuelles depuis plusieurs
années.
La Cnil avait ainsi interdit l'année dernière au PSG
d'utiliser une "liste noire" de supporteurs que le club juge
indésirables. Cette liste comptait, selon la Cnil, plus de 2000 noms.
Selon
un courrier de la Cnil que l'AFP s'est procuré, l'instance a par
ailleurs expliqué avoir récemment procédé par deux fois à des
"investigations au sein de la direction juridique" du PSG et ouvert des
enquêtes sur des faits liés à la billetterie.
(AFP)
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