A Oye-Plage, une nouvelle salle de sport prévue pour un budget conséquent

La salle Eole accueille actuellement les clubs de tennis et de tennis de table. Mais ses locaux exigus, avec un seul court de tennis et dépourvus de club house, engendrent une perte de licenciés. D’où l’idée de construire une nouvelle salle, près du collège, pour ces deux sports de raquette mais aussi pour la danse, le judo et l’escalade. Le maire aimerait la voir la salle actuelle transformée en complexe hôtelier.

Le montant global de la construction n’est pas encore connu. Il devrait osciller autour de 4 millions d’euros. «  Je me suis rapproché du conseil départemental qui finance des projets de ce type à hauteur de 50 %, jusqu’à 3 millions. Nous sommes déjà sûrs d’obtenir une enveloppe de 1,5 million  », a annonce le maire, Olivier Majewicz, en conseil municipal. Le nouvel équipement pourra être utilisé par les élèves du collège Les Argousiers, géré par le Département.
La Ville s’est également rapprochée du CNDS (Centre national pour le développement du sport) pour une demande d’aide financière. «  Par contre, cela fait quatorze mois que nous avons envoyé une demande auprès du conseil régional des Hauts-de-France pour connaître leur politique en matière de sport, mais nous n’avons toujours pas eu de réponse  », ajoute le maire.
Le reste du financement de la salle de sport se fera via les fonds propres de la commune et le recours à un emprunt, inscrit dans le budget prévisionnel 2017. «  Il faut profiter des taux qui sont bas et d’un prêt à taux fixe. Et nous avons la chance de ne pas avoir eu d’emprunt toxique  », poursuit le maire. Ce dernier espère que toutes les études concernant la salle seront effectuées en 2017 pour entamer les travaux dès cette année et les terminer en 2018.
Une fois vide, quel est l’avenir de la salle Eole ? «  J’aimerais que ce soit transformé en de l’hôtellerie. Il y a encore d’autres bâtiments à côté, l’ancien centre de vacances Vallourec, où existe un boulodrome en rez-de-chaussée et rien à l’étage. Il s’agit d’une propriété de la Ville. Et comme on ne peut plus réaliser de nouveaux logements dans la commune, l’hôtellerie y aurait toute sa place. D’autant que le territoire de la communauté de communes de la région d’Audruicq (CCRA) ne compte qu’un hôtel, à Recques-sur-Hem (NDLR : le château de Côcove). Il y a un manque sur le territoire. En tout cas, ce ne sera pas pour y mettre un camping  », lance le maire. Pour cela, la Ville travaille avec l’agence de développement économique Sofie (Saint-Omer Flandre interface d’entreprises), dont la communauté de communes de la région d’Audruicq fait partie.

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