Christian Estrosi s'est félicité d'avoir avancé sur le financement des
14 millions d'euros d'argent public nécessaires au budget annuel du
Grand Prix, d'un total de 30 millions d'euros. "La chambre de commerce
et d'industrie régionale doit acter son engagement d'ici quelques jours,
et la métropole de Marseille-Aix-Provence devrait faire de même le mois
prochain", a-t-il assuré, lors d'une conférence de presse.
Le Grand Prix de France doit redémarrer sur le circuit varois
Paul-Ricard en 2018, après dix années sans Grand Prix de F1 en France.
"Nous allons bâtir avant fin 2019 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, à
côté du circuit Paul-Ricard, le premier Centre de l'innovation, de la
mobilité et de la sécurité routière, en partenariat avec la Fédération
internationale du sport automobile (FIA)", a déclaré M. Estrosi.
"Un centre d'une telle ampleur sera une première mondiale", selon lui.
"Il s'agira d'un véritable pôle d'excellence et d'innovation
automobile, capable d'attirer des start-up et des PME innovantes",
a-t-il dit.
La région veut également lancer en septembre "un diplôme de technicien
ou technicienne de piste sur circuit de vitesse", "là encore une
première au monde", destiné à une vingtaine de stagiaires par an, ainsi
qu'une formation "habilitant à la manipulation des véhicules électriques
ou hybrides".
Le dernier GP de France de F1 a eu lieu en 2008, sur le circuit de
Magny-Cours (Nièvre), qui appartient toujours au département de la
Nièvre, avec un déficit important épongé par l'État et les collectivités
locales.
Entre 1971 et 1990, il avait eu lieu 14 fois au Castellet, à l'époque
où Paul Ricard, homme d'affaires provençal spécialisé dans le pastis,
payait une grosse partie de la facture.(AFP)
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