La Fédération française, en grosse difficulté, élit son président : le sortant, Frédéric Pietruszka, est opposé à Isabelle Spennato-Lamour. Verbatim...
Pietruszka : "Le travail accompli, dans des conditions économiques et
un contexte politique interne difficile, n’a pu être mené à terme, particulièrement
celui tourné vers les clubs. Parmi les actions lancées durant
cette période : la labellisation des clubs, la refonte des diplômes fédéraux
et nationaux, la réforme électorale donnant pour la première fois la parole
directe aux clubs, le développement de nouvelles pratiques vers de nouveaux
publics…"
"2012, pourtant intense en activités, sera l’année de retour à un bilan positif. L’escrime de loisir est un complément indispensable à
l’escrime de compétition et particulièrement pour permettre
le financement de l’enseignant. De
nos relations avec le ministère dépend le montant de
l’aide qui nous est allouée tous les ans."
Spennato-Lamour : "Elue, je ferai procéder à un état des lieux. Il faut
savoir de quelles marges de manoeuvre nous disposons. Il y a eu beaucoup
de bonnes intentions, mais la mise en application a péché. L’achat de
notre siège était une bonne idée, mais trop onéreuse pour nous. De même,
le ludo-escrime (attirer les très jeunes grâce à des règles simplifiées) a
capoté. Techniquement, ce n’était pas au point. Donc, je souhaite créer un
poste de vice-président chargé de l’optimisation des moyens."
"Sur les sept derniers exercices,
deux ont été à l’équilibre ! Depuis trois ans, en raison
de la crise économique, la situation est très compliquée.
Mais, avant, nous avons eu des possibilités de
partenariats que nous n’avons pas estimées suffisantes
pour y donner suite. S’agissant des licences, nous
avions 66.000 licenciés en 2004. Aujourd’hui : 60.000.
On ne parle plus de l’objectif 100.000 (fixé en son temps
par Pietruszka). On va juste essayer d’enrayer le recul."
(Source : L'Equipe)
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