Craig Reedie, le patron de la commission
d’évaluation, avait été "extrêmement
impressionné" à Tokyo,
"grandement impressionné" à
Madrid. Le 27 mars, à Istanbul, l’Ecossais a été
"excellemment impressionné". Le
gouvernement turc a fait de ce projet une
priorité nationale, quitte à dépenser des
fortunes puisque 15 milliards d’euros
(dix fois plus que Madrid) sont investis.
Sept conglomérats viendront apporter
une aide de 2,5 milliards si le projet est
retenu. En haut lieu, on ne compte plus
car le pays a eu une croissance de plus de
8% en 2010 et 2011. On désire avant
tout fêter dignement le centenaire de la
République en 2023 et les JO de 2020
sont un moyen de changer plus rapidement
la vision que l’on a du pays à
l’étranger.
Il faut bien avouer que la candidature de
la mégalopole turque (15 millions
d’habitants) a une autre dimension que
les précédentes (2000, 2004, 2008,
2012). Bon nombre d’infrastructures
ont été construites grâce à la manne de
la loi olympique. La Turquie, seizième
puissance économique mondiale, a le
vent en poupe, et le fait savoir en
construisant tous azimuts (aéroports,
métro, tunnels, pont) pour redonner un
peu d’air à une ville étouffée par une circulation
automobile congestionnée du
matin au soir. C’est le gros problème
d’Istanbul, qui présente un projet en
quatre zones où la fluidité du trafic aura
une grande importance. Le
vote des membres du CIO aura lieu le 7 septembre
prochain à Buenos Aires.
(Source : L'Equipe)
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