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Une dernière qui ne suscitera ni regrets ni émotion : "L’année prochaine, on retourne à la maison. On va sortir de cette cave de Charléty. On attend tous ça avec impatience", dit Pascal Papé, le capitaine parisien. Sur les forums de supporters, l’enceinte de la porte de Gentilly est affublée de noms peu flatteurs : "le mouroir", "le stade maudit".
De 12.000 la première saison à Charléty, en 2010-2011, les affluences sont tombées à la moitié, les bons jours. Au point que le Stade Français possède une curieuse singularité ces deux dernières saisons : avoir hébergé la plus faible affluence du Top 14, avec 5.148 spectateurs contre Grenoble le 25 janvier dernier (un record qui pourrait être aggravé cet après-midi, malgré les 50 invitations adressées à tous les clubs d’Ile-de-France et les places à moitié prix) et la plus forte, avec 72.069 spectateurs au Stade de France, le 31 mars 2012 pour la venue de Toulouse.
En août prochain, le nouveau Jean-Bouin ouvrira ses portes. Le club, seulement 10e, attend un coup de fouet de ce retour porte d’Auteuil. Charléty, pour sa part, retournera à son profond sommeil. En attendant une éventuelle occupation provisoire par le Racing-Métro, à partir de 2015. Ce dernier sera à cette date, en principe, tenu de déménager de Colombes pour laisser la place au Centre national de handball, et tout indique que l’Arena 92, si elle sort de terre un jour, ne sera pas terminée… A noter que le Paris football club (National) joue également ses matchs à domicile à Charléty.
(Avec L'Equipe)
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