Présente à London (Canada) lors de la finale mondiale de la danse,
où Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat ont perdu leur médaille de bronze de
2012 (6e), la ministre Valérie Fourneyron n’a pu que deviner le danger qui
guette les sports de glace tricolores. Son ministère des Sports est d’ailleurs en
alerte, qui certifie : "On ne peut plus changer les choses, juste optimiser ce
qui existe." Et d’affirmer que "l’axe choisi est l’accompagnement individuel
des athlètes. Du coup, ça nous interroge de constater qu’un Benjamin
Macé a été envoyé aux Mondiaux (sprint en patinage de vitesse) sans aucun
entraîneur, élu ou médecin (c’est Alexis Contin, en stage aux États-Unis, qui
s’y est substitué), glisse-t-on au ministère. Cela fera partie des discussions
que l’on aura dans l’entresaison." Malgré le coup de semonce de Rama
Yade, secrétaire d’Etat aux Sports en 2010, l’Etat refuse aujourd’hui de se
substituer aux fédérations. "Notre travail n’est pas de définir les stratégies
ou politiques sportives fédérales, insiste-t-il. Mais ce sera à nous de décider si
on leur accorde ou pas les moyens de les appliquer en termes de budget. On
donne les clés au DTN, mais on souhaite qu’il évolue dans le sens du respect
de certaines valeurs. Lors du prochain cycle, on va resserrer notre observation
avec des expertises trimestrielles."
(Source : L'Equipe)
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