Bernard Caïazzo, président du directoire de l’AS
Saint-Etienne et président du collège de L1 à l’UCPF, le
syndicat des clubs,
s’insurge, comme la LFP, contre le
nouveau projet de taxation à 75%
sur la tranche des revenus supérieurs à 1 million d’euros
par an, qui avait été censurée par le Conseil constitutionnel
en décembre dernier. Le président de la République
sauve cette promesse de campagne, mais il modifie le
fonctionnement de ce prélèvement exceptionnel de deux
ans (a priori sur les sommes versées en 2013 et 2014). Il ne
s’agit plus, désormais, de faire payer les contribuables les
plus aisés (dont 150 joueurs de Ligue 1), mais les entreprises
qui les emploient. Ce qui ne plaît évidemment pas
au football professionnel français. Frédéric Thiriez, le
président de la LFP, aavit vivement réagi dans un communiqué : "La nouvelle taxation va coûter 82 millions d'euros aux clubs de
L1, soit une augmentation brutale des charges de 30%,
alors qu’ils sont déjà en difficulté financière." De
son côté, Bernard Caïazzo "n’imagine même pas", qu’une telle
mesure puisse s’appliquer. "Si c’était le cas, poursuit-il,
ce serait la mort du foot professionnel français."
(Source : L'Equipe)
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