Dans quelques semaines, la Fédération française de tennis mettra sur le marché des diffuseurs TV les droits de Roland-Garros, pour l’édition 2014 et les suivantes. Alors que dans une entrevue accordée au Journal du dimanche, le 25 mai, la ministre des Sports Valérie Fourneyron mettait en garde face à la possibilité de vendre ces droits à une chaîne payante, la FFT et ses dirigeants responsables déclarent dans un communiqué du 26 mai qu'ils "sont, comme ils l’ont toujours montré, attachés à l’accès du plus grand nombre aux images de Roland-Garros. [Et qu']ils se doivent aussi de veiller à la juste valorisation des droits de l’événement."
Pour la FFT, "ces droits, dans le système associatif qui régit la FFT, servent au développement sportif et territorial du tennis français, au financement d’infrastructures et d’emplois. Ils serviront aussi, dans les années qui viennent, à l’indispensable modernisation du stade Roland-Garros, que la FFT est contrainte de financer elle-même, en quasi-totalité".
"C’est pourquoi, conclut le communiqué, la fédération retiendra, en toute indépendance et dans le plus grand respect des règles de concurrence auxquelles elle est tenue, la proposition la plus favorable aux intérêts du tennis français, de ses 8.000 clubs et de ses 1.100.000 licenciés."
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