mercredi 12 juin 2013

La Ligue nationale d'athlétisme "vivote" par manque de moyens

Née en 2007, alors que Lagardère investissait à tout-va dans l’athlétisme, la Ligue nationale d’athlétisme vivote depuis que son dernier gros partenaire (Alma) a jeté l’éponge, fin 2010. Aujourd’hui, 90% de son financement est assuré par la Fédération française d'athlétisme. Passée d’un budget de 1,42 million à sa création à 670.000 euros, la LNA compte ses sous. "L’image de l’athlétisme s’est améliorée, mais c’est plus difficilement vendable en temps de crise », déplore Bruno Marie-Rose, président de la LNA. Pourtant, le cap est maintenu : doter les athlètes (19 à ce jour) d’un statut pro pour leur garantir une couverture sociale, aider les gros clubs à se professionnaliser et faire vivre un circuit de meetings. "On s’évertue à résoudre des problèmes depuis quatre ans », constate-t-il néanmoins. Pas facile d’aller plus loin. Marie-Rose aimerait que le meeting Areva, estampillé Ligue de diamant au Stade de France (6 juillet), soit intégré au calendrier, mais il se contente, pour l’heure, de le compter comme l’un des trois meetings auxquels les athlètes doivent participer. Il souhaiterait étendre les services aux athlètes, les voir plus s’impliquer via leur syndicat, mais celui-ci est en sommeil. Il faudrait plus de moyens.

(Source : L'Equipe)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.