jeudi 28 novembre 2013

Moto : la barre des 80.000 licenciés dépassée la fédération française

La barre des 80.000 licenciés est dépassée après une augmentation de 7% des adhérents cette année, a déclaré mercredi à l'AFP le président de la fédération française de motocyclisme (FFM), Jacques Bolle.
"Il faut noter que cette progression est surtout due à un accroissement des licences découvertes ou loisirs plus qu'à celles liées à la compétition de haut niveau", a-t-il ajouté en marge de la cérémonie annuelle de remise des trophées aux meilleurs compétiteurs de la saison écoulée.

Avec un bilan de cinq titres mondiaux, trois victoires en Coupe du monde, sept titres européens et un total de 47 podiums, l'année sportive motocycliste figure parmi les "bons" millésimes pour la France. L'an passé, elle avait été qualifiée d"excellente cuvée", avec dix titres mondiaux, treize Coupes du monde et sacres européens et 58 podiums.
"En vitesse, on est une nouvelle fois champion du monde d'Endurance, Sylvain Barrier a remporté pour la deuxième année consécutive la Coupe du monde Superstock 1000 cc, Johann Zarco est monté à plusieurs reprises sur des podiums en Moto2", a poursuivi Jacques Bolle, lui-même ancien pilote de vitesse de renom internationale dans les années 1980.
"L'essentiel de nos licenciés font du motocross et de l'enduro. Dans cette dernière discipline, nous connaissons toujours une réussite extraordinaire avec cette saison deux titres mondiaux (ndlr: contre un triplé historique l'an dernier) aux Six jours internationaux de l'enduro (ISDE), prestigieuse épreuve d'enduro par équipes nationales, et deux titres en individuel grâce à Antoine Meo (E1) et Christophe Nambotin (E3) déjà sacrés l'an dernier", a précisé M. Bolle.
Par ailleurs, le président de la FFM - fédération qui a célébré cette année son centenaire - a souligné que "certaines solutions commençaient à se dessiner" face à l'augmentation très importante envisagée dans tous les sports à risque des primes d'assurance en responsabilité civile payées par les organisateurs d'événements. "Si nous échouons, les coûts seront multipliées par dix en 2016", a-t-il prévenu.
"Il s'agit d'une évolution de la Société. En droit, on appelle ça la +responsabilité sans faute+. Auparavant, il fallait obligatoirement démontrer une faute pour prétendre à une indemnisation. Or, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Le simple fait de proposer certaines activités sportives - cela peut concerner le VTT, l'alpinisme, l'équitation, la voile, les sports aériens, etc - engendre par définition des prises de risques pour les compétiteurs", a rappelé le président Bolle.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.