LES CLUBS ANGLAIS, réunis hier,
ont communiqué leur position
concernant les Coupes d’Europe :
fidèles à leurs principes, ils ne
disputeront pas l’édition 2014-
2015. Le porte-parole du groupe
dissident, Bruce Craig, président
millionnaire de Bath, a su fédérer
les clubs anglais autour de ce refus.
Jusqu’au bout, le président de
Leicester, l’ancien talonneur
international anglais Peter
Wheeler, a tenté de se rapprocher
de certains dirigeants de la LNR
afin de savoir comment il était
possible de revenir dans le giron
de la Coupe d’Europe. En vain. Les
douze clubs anglais d’élite, plus
Leeds et Bristol, se sont finalement
positionnés à l’unanimité
en faveur de la rupture. Il n’y aura
donc pas de club anglais en
Coupe d’Europe la saison prochaine.
En France, au sein de la
LNR, la géopolitique est aussi mouvante que
complexe. Pour essayer de faire
simple, il reste aujourd’hui trois
clubs qui ne sont pas enchantés
par le revirement de situation et
qui rêvent toujours de la Rugby
ChampionsCup : Toulouse, Montpellier
et le Stade Français. Ils
étaient sept au départ à mener la
fronde, mais Toulon, Clermont,
Bayonne et, plus récemment, le
Racing ont décidé d’être légalistes
et se sont rangés derrière Paul
Goze. Parmi les autres clubs du
Top14, seuls trois étaient ouvertement
contre la RCC : Biarritz, Grenoble
et Oyonnax. Ils sont évidemment
satisfaits de la
tournure des événements. Brive,
Perpignan, Bordeaux-Bègles et
Castres ont suivi ledossier d’assez
loin, sans vraiment prendre
position.
(L'Equipe)
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