Une peine de deux ans de prison ferme a été requise à l'encontre de l'ancien président du SCO d'Angers (Ligue 2) Willy Bernard pour un dossier de fraude
fiscale impliquant une des sociétés qu'il dirigeait, lundi devant le
tribunal correctionnel du Mans. L'affaire a été mise en délibéré au 7 mars.
M.
Bernard, déjà condamné par ailleurs, est jugé pour avoir omis de
déclarer en 2008 et 2009 quelque 800.000 euros de plus-values dans la
revente de parts de la société AB Fenêtres, dont il était le dirigeant.
Un
mandat d'arrêt a été requis à l'encontre de l'homme d'affaires de 35
ans, qui vit désormais en Californie et n'était pas présent à
l'audience.
En mars 2012, dans un volet jumeau de ce dossier, il
avait été condamné à 30.000 euros d'amende pour fraude fiscale en
correctionnel au Mans, pour 748.000 euros de plus-values non déclarées
au fisc en 2006 et 2007, déjà sur des cession d'actions de AB Fenêtres.
Cette société a été liquidée fin 2008.
Commentant les réquisitions
du ministère public lundi, l'avocat du prévenu, Aurélien Hamelle, a
estimé que "l'acharnement du parquet est incompréhensible".
"Il
s'agit de la même affaire. Mon client a fait son mea culpa. Il a
entièrement régularisé sa situation pour cette première affaire, et pour
ce second volet il est en train de rembourser selon un échéancier
convenu avec le fisc", a-t-il assuré à l'AFP.
En avril 2013, dans
un dossier distinct, la Cour de cassation avait confirmé une
condamnation de M. Bernard à deux ans de prison avec sursis, cinq ans
d'interdiction de gérer une entreprise et 200.000 euros d'amende pour
abus de biens sociaux, notamment dans le cadre de ses fonctions au SCO
d'Angers, dont il avait pris les rênes en juin 2006.
Willy Bernard avait de revendre le club en novembre 2011, après sa condamnation en première instance.
(AFP)
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