Hier, lors du comité exécutif de l’UCPF puis durant le conseil
d’administration de la LFP, l’accord trouvé avec l’ASM a longuement
été évoqué dans un climat «légèrement tendu».
L’ARRANGEMENT conclu avec
l’AS Monaco, qui prévoit le versement
de 50 millions d’euros, une
fois pour toutes, par le club monégasque
afin de conserver son
siège social en Principauté et tous
ses avantages a alimenté, hier,
les conversations.
D’abord le matin,
au comité exécutif de l’UCPF,
le syndicat des clubs, où Frédéric
Thiriez, le président de la Ligue,
s’est rendu.«J’ai demandé à aller
expliquer à nouveau ma position,
confirme-t-il. Et on en a parlé encore dans l’après-midi au conseil
d’administration de la Ligue. La
situation est simple : la décision
approuvant la transaction avec
Monaco et la modification du règlement de la Ligue
a été approuvée
successivement par le bureau du 20 janvier et par
le conseil
d’administration du 23 janvier. Le
procès-verbal de ce conseil d’administration
a d’ailleurs été
adopté aujourd’hui (hier) à une
très forte majorité. Le dossier est
donc terminé.»
En attendant le résultat
du recours des sept clubs
contestataires (Bordeaux, Marseille,
Lille, Montpellier, PSG, Lorient
et Caen, L2) devant le Conseil
d’État. « Ils ont le droit,
poursuit Thiriez, mais ils ont aussi
le temps de changer d’avis…» Au
cours des échanges, le climat a
été «légèrement tendu», selon la
formule de Jean-Raymond Legrand,
le président de Valenciennes.
« Mais tout le monde a pu
rappeler sa position.»
(L'Equipe)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire