lundi 30 mars 2015

Cyclisme : organiser une course, combien ça coûte ?

Voici un modèle de budget nécessaire à l’organisation d'une épreuve cycliste pour les courses de classe I, il faut compter 200.000 euros pour une épreuve d'un jour et 500.000 euros pour une course par étapes (4 jours).

Les équipes Les frais d’hôtellerie et de nourriture sont assumés par l’organisation : il faut compter 1 000 euros par jour et par équipe.
Par ailleurs, selon le règlement de l’UCI, les frais de déplacement des équipes sont également pris en charge par les organisateurs :
Classe 1 (1 jour) : 2 600 € par équipe.
Classe 1 (par étape) : 2 000 €.
Les prix aux coureurs
La grille qui récompense les vingt premiers est déterminée par l’UCI.
Classe 1 (1 jour) : 14 477 €.
Classe 1 (par étape) : 7 657 € par étape.
L’organisation générale
La restauration et l’hébergement des membres de l’organisation et des officiels (les commissaires de course) constituent une part du budget, mais il faut aussi penser au défraiement des bénévoles (généralement un casse-croûte, un tee-shirt et un dîner). Au Tour du Limousin (200 bénévoles), cette ligne représente 27 000 €.
La gendarmerie et la police
Les prix varient selon les forces réquisitionnées.
Un gendarme : 20 € de l’heure.
Une voiture : 305 € la journée.
Une moto de la gendarmerie : 152 €.
À Cholet, la facture est de 6 500 €, mais le GP de Denain – dont le parcours très urbain nécessite davantage de personnel – débourse 14 500 €. Sur la Route du Sud, on estime qu’il faudra payer entre 5 000 et 7 000 € de plus que l’an passé.
La production télé
Les épreuves de Coupe de France font l’objet d’un résumé sur Eurosport.
10 000 € des coûts de production pris en charge par la Ligue Nationale.
2 500 € (hors taxe) dus par les organisateurs.
80 000 € : le coût d’une retransmission en direct d’une journée.
La location de gros matériel (portique d’arrivée,...) et de locaux
De 7 000 à 10 000 €, le car podium.
La communication
20 000 € : l’impression de plaquettes commerciales et de guides techniques.
Le carburant
Pour les véhicules d’encadrement des courses : 15 000 € dans le budget du Tour du Limousin.
Le petit matériel
Tout ce qui est nécessaire au fléchage mis en place sur la route, à l’impression des dossards, aux banderoles…
10 000 €.
Les taxes LNC
Appliquées à toutes les courses, elles comprennent le montant des droits d’inscription, les assurances et les frais pour les contrôles antidopage.
Classe 1 (1 jour) : 4 570 €.
Classe 1 (par étape) : 4 370 € par jour.
1 600 € (hors taxe) pour le label Coupe de France.
1 299 € (hors taxe) pour l’établissement des résultats.
La taxe UCI
Elle comprend notamment l’inscription au calendrier international et l’indemnisation des officiels (commissaires internationaux, contrôleurs antidopage). Classe 1 (1 jour) : 1 617 €.
Classe 1 (par étape) : 889 € par jour. 
Assurances des bénévoles, des véhicules.
Divers. Au Tro Bro Leon, par exemple, un hélicoptère (loué 7 000 €) permet aux sponsors de faire des opérations avec leurs clients.
Subventions
60 %émanent de la région, du département, de la ville de départ voire des communes traversées.
De 10 000 à 20 000 €pour une ville-départ d’étape.
De 20 000 à 30 000 €pour une ville-arrivée.
Partenaires privés
40 %du budget.
Divers
Plusieurs courses organisent des tombolas, des lotos voire des randonnées cyclotouristes. À Cholet, les bénéfices de la rando cyclo représentent 5 à 7 % du budget de la course pro. Il y a aussi la buvette.

Au Tro Bro Leon, elle rapporte 4 200 €.
Partenariats techniques
Ils concernent le plus souvent le car podium et les véhicules utilisés pendant la course. À l’Étoile de Bessèges, un fleuriste fournit gratuitement six bouquets par jour, soit une économie de 1 000 € pour l’organisateur. Au Tour du Limousin, la valorisation des prestations en nature est estimée à100 000 €sur un budget de 850 000 € et le travail des bénévoles estimé à 200 000 €.

(L'Equipe)

1 commentaire:

  1. This is a really informative knowledge, Thanks for posting this informative Information. Fetes et celebrations

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.