Les retards dans les travaux des stades du Mondial-2014 au Brésil
rendent "la dernière ligne droite plus tendue, plus difficile", a estimé
le secrétaire général de la Fifa Jérôme Valcke tout en se disant
optimiste pour le tournoi.
"Oui, il y a des retards, mais il est
faux de dire qu'aucun engagement n'a été respecté, a dit le Français en
conférence de presse à Rio de Janeiro. Il y a des retards, oui,
inattendus, qui rendent la dernière ligne droite plus tendue, plus
difficile. Mais nous allons organiser ensemble la Coupe du monde dans
douze villes comme cela a été décidé il y a quelques des années, dans les meilleures conditions pour les équipes".
Alors
que tous les stades devaient être livrés fin décembre, quatre demeurent
inachevés à ce jour, à des degrés divers: Sao Paulo, Curitiba, Cuiaba
et Porto Alegre.
Mardi, Jérôme Valcke s'était rendu à Sao Paulo et
y avait déclaré que l'Arena Corinthians serait prête pour accueillir le
match d'ouverture du Mondial le 12 juin (Brésil-Croatie), mais que le
stade serait "prêt à la dernière minute".
Le premier match-test à
Sao Paulo, initialement programmé le 17 mai, se disputera finalement le
18 afin de se dérouler au même horaire que le match d'ouverture. Des
matches-tests ont aussi été programmés à Cuiaba et Curitiba.
L'entreprise
qui oeuvrera sur une partie des structures temporaires du stade de
Porto Alegre devait être désignée samedi, a déclaré Ricardo Trade, le
patron du Comité d'organisation local (COL). Il a aussi assuré que les
centres d'entraînement utilisés par les équipes auraient des conditions
optimales.
Interrogé sur les émeutes qui ont éclaté mardi soir
dans le quartier chic et touristique de Copacabana à Rio, le N°2 de la
Fifa a répété que cela ne "mettait pas en danger l'organisation de la
Coupe du monde".
"Je suis sûr que la sécurité sera au plus haut
niveau, a affirmé Jérôme Valcke. Des choses comme cela sont arrivées,
arrivent et arriveront. Demandez-moi en Russie dans quatre ans, ou dans
n'importe quel pays: il n'y a pas un seul pays au monde où il n'y ait
pas de problèmes de sécurité".
Le dirigeant a comparé les images
de Copacabana avec celles "en France il y a cinq ans: il y avait eu des
problèmes au nord de Paris, et à l'étranger on disait qu'il y avait le
feu partout !"
Jérôme Valcke s'exprimait à l'issue de la dernière
réunion du COL à Rio de Janeiro, sachant que la prochaine se tiendra
lors du Congrès de la Fifa à Sao Paulo à l'orée du tournoi.
(AFP)
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