samedi 26 avril 2014

Saint-Denis, grand bénéficiaire du rebond de l'Euro en 2016

La ville de Saint-Denis, avec le Stade de France, accueillera le plus grand nombre de rencontres de l'Euro-2016, sept au total, dont le match d'ouverture le 10 juin et la finale le 10 juillet, a annoncé vendredi le comité de pilotage de l'épreuve.

- Le Stade de France, grand gagnant
Parmi les dix villes hôtes, Saint-Denis est la grande gagnante de la répartition des matches grâce au Stade de France (les autres sites sont Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Paris avec le Parc des Princes, Saint-Étienne et Toulouse).
Le match d'ouverture et la finale seront donc disputés au Stade de France, les demi-finales à Marseille et à Lyon, les quarts de finale à Lille, Bordeaux, Marseille et au Stade de France.
"Nous avons considéré tout bien pesé qu'il était plus logique de donner les demi-finales aux deux grandes villes de province, et plus logique aussi que le match d'ouverture et la finale aient lieu dans le même stade", a expliqué Jacques Lambert, président de la société organisatrice de l'Euro-2016.
Au total il y aura sept matches au Stade de France, enceinte du sacre des Bleus champions du monde en 1998 et où l'équipe de France a livré un barrage retour renversant contre l'Ukraine pour se qualifier pour le Mondial au Brésil. Le "SDF" accueille donc le plus grand nombre de rencontres, devant les six à Lille, Lyon et Marseille, les cinq à Bordeaux et à Paris (Parc des Princes) et les quatre à Lens, Nice, Saint-Etienne et Toulouse. Pour résumer, quatre matches au moins par ville.
- Les Bleus au Stade de France, Marseille et Lille
L'équipe de France, qualifiée d'office en tant que pays organisateur, ne connaît pas encore ses adversaires mais sait déjà où elle jouera ses trois matches de groupe: au Stade de France (match d'ouverture le 10 juin 2016), à Marseille (le 15 juin) et à Lille (le 19 juin). Son 8e de finale se déroulera à Lyon si elle termine première de son groupe (le 26 juin), à Saint-Etienne si elle termine deuxième (le 25 juin).
Plus généralement, la société organisatrice de l'Euro-2016 précise que "la rotation systématique des équipes garantit à toutes les villes de voir jouer six équipes différentes pendant les matches de groupe et au moins deux têtes de série différentes pendant les matches de groupe et les 8e de finale".
- Tirage au sort final le 12 décembre 2015
Le slogan de l'Euro-2016 est "Le rendez-vous". Celui que les Bleus et leurs fans attendent avec impatience est le 12 décembre 2015, date du tirage au sort de la phase finale à Paris. Les joueurs de Didier Deschamps connaîtront alors leurs adversaires. Les autres repères sont août 2014 avec l'inauguration du stade de Marseille, septembre 2014 avec le lancement de la phase de qualification, mars 2015 avec l'ouverture de la billetterie grand public et le 10 juin 2015 qui marquera le "un an avant le coup d'envoi du tournoi".
- Coups d'envoi : 15h00, 18h00, 21h00
"Toutes les équipes, y compris les six équipes têtes de série, jouent leurs trois matches de groupe dans des stades différents", avancent encore les organisateurs. "Dans chaque groupe, les troisièmes matches du 1er tour se jouent le même jour, à la même heure. Le vainqueur et le deuxième d'un groupe pourront uniquement jouer l'un contre l'autre s'ils atteignent la finale", poursuivent-ils. Il y aura trois horaires de coup d'envoi: 15h00, 18h00, 21h00.
- 20 matches supplémentaires par rapport à 2012
Cinquante-trois équipes participeront aux qualifications (54 pays composent l'UEFA mais la France est qualifiée d'office). Ce sera le premier Euro à 24 équipes en phase finale, au lieu de 16 lors des cinq éditions précédentes. Il y aura donc 51 matches, soit 20 rencontres supplémentaires par rapport à 2012. Ce sera la troisième fois que ce tournoi se jouera en France, après 1960 et 1984. En 1984, la France l'avait emporté sur son sol, emmenée par un certain Michel Platini, aujourd'hui président de l'UEFA, qui avait inscrit 9 buts lors du tournoi final, un record qui tient toujours.

(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.