Le président de Valenciennes, Jean-Raymond Legrand, a annoncé mardi
qu'il ne comblerait plus le déficit du club, menacé de relégation en L2,
avec ses deniers personnels, évoquant même un éventuel départ.
"J'ai
fait suffisamment pour Valenciennes. Il faut dire stop un jour, je ne
peux pas me mettre sur la paille pour un club de foot. Avec les 13
millions que j'ai apportés au club, je dois être un des leaders des
investisseurs en France, le deuxième après Nantes je crois", a déclaré
Jean-Raymond Legrand en conférence de presse, deux jours après la gifle
reçue par son équipe à domicile face à Nantes (2-6), une 19e défaite de
la saison qui rapproche un peu plus le VAFC de la L2.
"Il faut trouver des gens qui viennent aider le club. Il y a des administrations ou des départements qui peuvent le faire, ça s'est déjà vu", a ajouté M. Legrand, président depuis 2011.
Après
la désillusion face aux Nantais, il avait évoqué trois plans: le A,
synonyme de maintien en Ligue 1, le B, avec une rétrogradation sportive
en L2, et le C.
"Celui-là je suis le seul à le connaître, a-t-il
glissé. Aujourd'hui, je suis en train de préparer activement le plan B
pour pouvoir redémarrer en L2. Est-ce qu'il faut s'inquiéter? Je dirais
non mais je dirais peut-être oui demain. Je ne pense pas qu'une
rétrogradation administrative soit le risque réel aujourd'hui. A la fin
de saison, la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion, NDLR) va
devoir relâcher la pression. Si elle veut rétrograder toutes les
équipes qui perdent un ou deux euros, il y aura 40 équipes en Ligue 2.
Enfin, un peu moins car deux ou trois peuvent payer...".
Quelle
que soit la division où évoluera Valenciennes la saison prochaine, son
avenir pourrait s'écrire sans le chef d'entreprises (boulangerie,
restauration, déménagement) arrivé à la présidence à l'été 2011.
"Il
y a de l'usure, de la fatigue, mais je ne jetterai pas l'éponge en
abandonnant le club. Je l'ai sauvé plusieurs années de suite, je ne vais
pas le laisser tomber comme ça, mais aujourd'hui les investisseurs
doivent un peu se bouger le cul (SIC). Je suis ouvert à toute
discussion, si le club de Valenciennes continue à bien vivre et à
grandir. Et si un investisseur arrive, on discutera...".
(AFP)
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