La FIFA "a vécu un enfer" pour l'organisation de la Coupe du monde de
football au Brésil en raison du nombre d'interlocuteurs avec lesquels
elle a dû composer, a déclaré son secrétaire général Jérôme Valcke mardi
soir lors d'un forum à Lausanne.
"Puisqu'au Brésil, il y a
certains politiciens qui sont opposés à la Coupe du monde, et que nous
avons vécu un enfer surtout parce que vous avez au Brésil trois niveaux
politiques et qu'il y a eu un changement, qu'il y a eu des élections et
que nous ne discutions pas forcément avec les mêmes personnes (...),
c'était compliqué de répéter à chaque fois le même message", a souligné
le N.2 de la fédération internationale.
Le
Français, qui se rendra à nouveau le 18 mai sur place, a insisté sur le
fait que "ce n'est pas la FIFA qui organise le Mondial au Brésil, mais
le Brésil qui organise le Mondial dans douze villes"
"Nous
soutenons le Brésil pour assurer que cela soit un succès, parce que
toute la FIFA est basée sur le succès de la Coupe du monde. Si le
Mondial est un échec, si nous avons un problème, nous, FIFA, sommes
mal", a-t-il souligné.
La FIFA va recevoir les stades le 21 mai
pour "la période d'utilisation exclusive" qui lui permettra d'installer
entre autres tout le système nécessaire aux retransmissions des matches.
"On
aurait dû recevoir les stades en décembre, on les reçoit le 15 mai.
C'est un peu plus tard que prévu mais nous savons nous adapter", a-t-il
fait valoir, avant de souhaiter que cela ne se renouvelle pas pour le
Mondial-2018: "Si je peux passer un seul message officiellement, c'est
que la Russie ne croie pas que livrer un stade le 15 mai constitue une
référence. J'espère qu'on respectera les délais".
Malgré les retards, le secrétaire général reste positif.
"Je
ne dis pas que tout sera fini", a-t-il avancé, citant en exemple
Cuiaba, où il risque encore d'avoir des travaux dans la ville.
"Mais
en ce qui concerne les stades, en ayant énormément discuté, en ayant
réduit nous-mêmes nos prétentions, nos besoins, on aura ce qui est
nécessaire pour assurer à l'ensemble des journalistes, des équipes, des
fans, des officiels, une Coupe du monde qui restera, j'espère, si en
plus le drame de 1950 est effacé pour le Brésil, un souvenir
exceptionnel", a-t-il conclu.
(AFP)
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