mardi 28 octobre 2014

L’Association française de football amateur (AFFA) rejoint le CNEA

L’Association Française de Football Amateur (AFFA) vient d’adhérer au Conseil National des Employeurs d’Avenir (CNEA).

Franck Seguin, délégué général du CNEA, s’est félicité de l’adhésion de l’AFFA : « Cette adhésion est la conclusion d’un dialogue initié depuis plusieurs semaines avec l’AFFA, suite notamment à l’affaire du club de Luzenac1, qui nous a permis d’échanger sur nos projets et d’en percevoir les rapprochements. Au-delà de ses services, notamment juridiques, le CNEA met ainsi à disposition de l’AFFA sa voix auprès des décideurs politiques et sa représentativité dans le monde de l’économie sociale et solidaire, afin d’appuyer les thématiques, les problématiques et les solutions portées par le football amateur ».
Selon Franck Seguin, l’AFFA rejoint dans sa démarche d’autres structures de sport amateur qui souhaitent marquer leurs différences face à la dérive marchande du sport et à la place croissante accordée aux seuls représentants du sport professionnel, surtout quand il est synonyme de spectacle lucratif : « Nous rencontrons un nombre croissant de fédérations, de clubs et d’associations représentant le sport amateur, qui se sentent peu considérés et qui, tout en étant plus nombreux, ont souvent du mal à peser face aux préoccupations bien particulières des représentants du sport « business ». Or, c’est le rôle du CNEA que d’aider et de porter la voix de ces petites structures, souvent associatives, et de défendre leurs intérêts d’employeurs, de dirigeants bénévoles engagés, mais souvent seuls face à un environnement de plus en plus complexe.».
Eric Thomas, président de l’AFFA, s’est exprimé sur son choix de rejoindre le CNEA : « Les valeurs et le projet défendus par le CNEA nous semblent en pleine adéquation avec ce que nous portons à l’AFFA. Car au-delà des 40 clubs des Ligues 1 et 2, le monde du football s’appuie surtout sur 350 000 bénévoles et plus de 15 000 présidents de clubs amateurs qui travaillent au quotidien à l’éducation sportive et civique de jeunes footballeurs et footballeuses ».
Selon Eric Thomas, s’inscrire dans l’économie sociale et solidaire n’implique cependant pas de couper les ponts avec le sport professionnel : « Footballs amateur et professionnel sont et resteront intrinsèquement liés à un même destin et il est essentiel d’établir un partenariat fort et créer des synergies entre ces deux mondes. Mais cette relation ne peut pas se faire au détriment d’un des deux partis. A moins de deux ans de l’Euro 2016, nous devons nous assurer que cette compétition soit une vraie fête du football pour les pros, comme pour les amateurs ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.