L'Union européenne pourrait remettre totalement en cause la
répartition inégale des 714 millions d'euros de revenus commerciaux de
la F1 entre les grosses écuries et les petites, en difficulté
financière, selon Max Mosley, l'ancien président de la Fédération
internationale.
"Si l'UE intervient, elle pourrait tout
bouleverser", a mis en garde l'ex-président de la FIA, âgé de 74 ans,
dans un entretien publié dans le Times de mercredi.
Une commission
d'enquête de la Commission européenne a demandé aux "petites" écuries
Force India, Lotus, Sauber et Marussia de lui présenter leurs arguments
contre la répartition actuelle, qui favorise largement les "grandes",
Mercedes, Red Bull, Ferrari, McLaren et Williams.
L'Anglo-Russe
Marussia (ex-Virgin) a été placée en liquidation judiciaire début
novembre et ses actifs seront vendus aux enchères les 16 et 17 décembre.
Caterham
est en redressement judiciaire mais serait tout près d'avoir trouvé un
repreneur sérieux, d'après son administrateur provisoire. Comme Sauber,
elle pourrait bien obtenir des revenus supplémentaires de la part de
Formula One Management (FOM), le gérant des droits commerciaux de la F1.
Des
rumeurs insistantes présentent Max Mosley comme l'arbitre possible dans
ce dossier européen. Il n'a ni confirmé ni démenti: "Je suis flatté par
l'idée d'être concerné. Je ne suis plus aux affaires, mais je ferai
n'importe quoi pour aider, si toutes les parties le souhaitent".
En
réaction aux faillites de Marussia et Caterham, le grand argentier de
la F1, Bernie Ecclestone, 84 ans, avait estimé début novembre que "la F1
n'était pas en crise". Ces difficultés de trésorerie sont dues, selon
lui, à une "mauvaise gestion" de la part de leurs responsables, qui ont
"plus dépensé que ce qu'ils avaient en poche".
(AFP)
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