Un projet de loi pour lutter beaucoup plus sévèrement contre la
violence dans le football, un problème récurrent en Grèce, a été
présenté vendredi par le gouvernement grec.
"Nous dévoilons une
législation sportive avec des mesures d'urgence pour combattre la
violence, et dans les prochains jours, nous allons avoir une discussion
et un vote au Parlement sur cette loi", a expliqué le secrétaire d'Etat
aux Sports Stavros Kontonis.
Avec cette nouvelle loi, les
autorités pourraient infliger des amendes allant de 10.000 à 25 millions
d'euros aux responsables d'incidents violents, ordonner le report ou
l'annulation d'événements sportifs, et interdire de compétitions
européennes les équipes fautives.
Le projet de loi prévoit aussi de mieux encadrer la billetterie et des sanctions pour les médias qui inciteraient à la violence.
Il contraindra également les arbitres à présenter leur situation financière aux autorités compétentes.
La
violence est un mal récurrent dans le football grec. Le Championnat,
déjà suspendu à plusieurs reprises cette saison après des incidents, a
été disputé à huis clos deux semaines d'affilée en mars, après les
violences survenues lors du quart de finale de Coupe de Grèce AEK
Athènes-Olympiakos le 11 mars.
Elle ne concerne pas seulement les supporteurs: une réunion du comité directeur du Championnat de Grèce avait été interrompue fin février,
après une vive altercation entre les présidents de l'Olympiakos,
Vangelis Marinakis, et du Panathinaïkos, Giannis Alafouzos, deux jours
après de violents incidents avant et pendant le derby de la capitale.
(AFP)
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