Parme est au bord de la faillite mais "quelque chose ne fonctionne
pas" dans le football italien, a estimé samedi l'entraîneur du club
Roberto Donadoni, à la veille de reprendre le Championnat d'Italie
contre l'Atalanta Bergame après deux matches repoussés.
"Si nous en sommes arrivés à ce point, c'est que quelque chose ne fonctionne pas", a dit Donadoni en conférence de presse.
"Les
trois-quarts des équipes de Serie A sont endettées pour plusieurs
millions d'euros. Il faut mettre des garde-fous et que les règles soient
respectées. Il faut se servir de cette situation pour que de tels cas
ne se reproduisent pas", a-t-il ajouté.
Après avoir manqué les
matches contre l'Udinese et le Genoa, les joueurs parmesans ont
finalement décidé vendredi soir de reprendre le championnat, à l'issue
d'une longue discussion avec le président de la fédération italienne de football (FIGC), Carlo Tavecchio.
M.
Tavecchio était venu présenter un plan d'aide mis au point avec la
Ligue italienne (Lega): un prêt de 5 millions d'euros, prélevés sur les
amendes disciplinaires, versé après le 19 mars, date où le tribunal de
Parme devrait prononcer la faillite du club.
"Nous ne jouons pas
demain (dimanche) parce que la Ligue a donné 5 millions, sinon nous
n'aurions pas joué gratuitement depuis juillet dernier", a encore dit
Donadoni.
Les joueurs "ont choisi librement, a précisé
l'entraîneur. Ils ont aussi sûrement l'envie de montrer ce qu'ils
valent" pour pouvoir rejoindre un autre club.
Dernier avec 13
points de retard sur le maintien et de nouveaux points de pénalité à
venir, Parme n'a que des chances théoriques de rester sportivement en
Serie A, malgré ses deux matches en retard.
(AFP)
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