Le géant automobile japonais Toyota a annoncé vendredi s'être engagé
comme Sponsor olympique mondial (TOP) jusqu'aux Jeux d'été de 2024,
devenant ainsi un partenaire commercial majeur du CIO au côté des autres
groupes nippons Panasonic et Bridgestone.
La firme de la région
de Nagoya (centre) accède au plus haut niveau de parrainage pour les
cinq prochains Jeux: Rio-2016, Pyeongchang-2018, Tokyo-2020 ainsi que
ceux de 2022 et 2024 pour lesquels les villes hôtes n'ont pas encore été désignées.
Le
PDG de Toyota, Akio Toyoda, a dévoilé ce partenariat prestigieux lors
d'une cérémonie organisée à Tokyo, en présence du président du CIO
Thomas Bach et du responsable de la commission du marketing de
l'instance, Tsunekazu Takeda, qui dirige par ailleurs le Comité
olympique japonais.
En associant son image au plus grand événement
sportif de la planète, le constructeur espère promouvoir ses
technologies, en particulier sa voiture à pile à hydrogène, Mirai,
lancée mi-décembre au Japon, avant les Etats-Unis et l'Europe à
l'automne.
Le CIO s'est dit pour sa part ravi d'accueillir Toyota,
"un partenaire clé pour la fourniture de solutions de mobilité durable à
l'ensemble du mouvement olympique".
Avant Toyota, le CIO a signé
des accords avec onze grands sponsors mondiaux tels que l'américain
Coca-Cola, le sud-coréen Samsung ou encore le français Atos.
Deux
autres japonais figurent déjà parmi les heureux élus: le groupe
d'électronique Panasonic, parrain du CIO depuis 1984, et le géant du
pneumatique Bridgestone, tous deux étant engagés jusqu'en 2024.
Dans
le cas spécifique des JO de Tokyo, les organisateurs ont récemment
adoubé cinq groupes nippons "partenaires or": Asahi (boissons), Canon
(photo et bureautique), NEC (équipements et services informatiques), NTT
(télécoms) et Fujitsu (informatique).
Selon l'agence de presse
Kyodo, le montant minimum requis pour devenir "gold sponsor" est de 15
milliards de yens (environ 110 millions d'euros). En dessous de cette
catégorie, les "partenaires officiels" doivent s'acquitter de près de 6
milliards de yens, et les "supporters officiels" de 1 à 3 milliards de
yens.
(AFP)
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