La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a estimé lundi que la grève des
équipements sportifs, qui dure depuis plus d'un an, "pren(ait) en otage"
les Parisiens, ajoutant qu'elle ne pouvait "continuer à accepter cela".
"J'ai
rencontré l'ensemble des syndicats de la Ville, j'ai présidé le comité
mixte paritaire il y a un peu plus d'une semaine, et j'ai dit que cette
grève est un problème majeur pour les Parisiens (...). Cette grève les
prend en otage, et moi je ne peux pas continuer à accepter cela", a
déclaré l'ancienne inspectrice du travail, au cours d'un déjeuner avec
la presse.
Selon la maire, ses adjoints aux Sports et aux
Ressources humaines ont "engagé des négociations" avec les syndicats, et
attendent "le retour des organisations syndicales".
"Les
propositions qui ont été faites sont de mon point de vue de nature à
obtenir un accord. Je l'espère parce que sinon il faudra bien sûr qu'on
prenne des mesures -ce qu'on a commencé à faire- pour que les piscines
ne soient pas fermées, à affecter les personnels (non grévistes, ndlr)
pour empêcher les fermetures", a poursuivi Anne Hidalgo.
Alors que
les syndicats et certains élus du groupe PCF ont accusé la maire de
vouloir casser la grève, Anne Hidalgo a répondu que ce n'était pas son
but mais qu'elle souhaitait "se mettre en situation d'(en) sortir".
"Quand
les Parisiens me disent qu'ils voudraient que je privatise les
piscines, je ne suis pas d'accord avec eux, parce que je défends le
service public. Donc pour qu'on n'arrive pas à des excès comme celui-là,
je pense qu'il est temps de sortir par le haut et raisonnablement",
a-t-elle affirmé, en estimant qu'une partie des revendications des
syndicats n'étaient "pas raisonnables".
Une partie des agents de
la DJS sont en grève depuis plus d'un an pour obtenir une valorisation
de leur prime dominicale, à hauteur de 180 euros par dimanche travaillé.
Interrogé
par l'AFP, l'adjoint aux sports Jean-François Martins n'a pas souhaité
préciser le montant de la compensation indemnitaire proposée par la
ville, pour ne pas compromettre les discussions en cours. Une assemblée
générale des agents est prévue vendredi, a-t-il précisé.
(AFP)
30euros sur 12 dimanche
RépondreSupprimerLe parti socialiste en lui même est un casseur de grêve...
RépondreSupprimer