La fédération française de tir (FFTir) va se doter sur d'anciens terrains militaires
près de Châteauroux d'un centre national de tir sportif (CNTS) qui sera
la plus grande installation du genre en Europe, susceptible d'accueillir
des épreuves des JO-2024, selon ses responsables.
En 2012, la fédération a fait l'acquisition pour 460.000 euros des 78 hectares laissés libres à
Déols (Indre, banlieue de Châteauroux) par le départ du 517ème régiment
du Train.
Pour les responsables de la FFTir, qui ont présenté le
projet ce week-end, le futur centre national "a pour vocation de devenir
un site olympique, dans le cas où la France, candidate, serait choisie
pour les JO de 2024".
Déjà, le championnat du monde de tir sportif
de vitesse, qui réunira 1.500 compétiteurs, et deux fois plus
d'accompagnateurs, est programmé à Châteauroux-Déols à l'automne 2017.
D'ici
là, le site devra être doté de stands permettant le tir avec une arme
de poing comme à l'arbalète, en passant par le fusil et la carabine, sur
des distances allant de 10 mètres à 600 mètres ou sur un parcours de
chasse.
Le coût total du projet est estimé à 29 millions d'euros,
dont 5 millions autofinancés par la FFTir et 9 millions de subventions.
La fédération table sur des coûts annuels de fonctionnement de 500.000 euros pour un
site ouvert 365 jours par an et qui emploiera à terme une quinzaine de
salariés permanents.
La FFTir escompte des recettes provenant de
l'organisation de prestations de tir professionnelles ou festives, de
compétitions ou événéments sportifs internationaux, nationaux ou
régionaux.
La FFTir compte 176.000 licenciés dans des disciplines
allant des armes anciennes à l'arbalète, en passant par le tir à la
carabine sur cible mobile et le tir sportif de vitesse.
(AFP)
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