Marseille, choisie lundi pour accueillir la voile en cas de victoire
de la candidature de Paris à l'organisation des JO-2024, dispose d'un
"plan d'eau de très bonne qualité", sans marées, a souligné le président
de la Fédération française de voile, Jean-Pierre Champion.
Deuxième ville de France, Marseille possède en outre "une marina exceptionnelle" et,
dans son dossier de candidature, a proposé un espace voile-spectateurs
"novateur, complètement enthousiasmant" d'où il sera possible de suivre
les régates sur 3 ou 4 parcours à la fois, a-t-il ajouté.
Le choix
de Marseille, annoncé dans la matinée à l'issue d'une réunion du
conseil d'administration de l'Association Ambition Olympique, est "très
bien pour la promotion de la voile en général", a poursuivi le président
de la FFV.
Selon M. Champion, il y aura d'autre part "peu
d'aménagements à réaliser". Le site pourra accueillir 5.000 spectateurs
payants et entre 25.000 et 30.000 spectateurs gratuits.
"La
candidature de Marseille s'inscrit dans une stratégie de rénovation et
de modernisation de ses équipements", avait noté le rapport de
l'Association Ambition Olympique à l'issue d'une visite des six sites
candidats (Le Havre, Brest, le Morbihan, La Rochelle, Hyères et
Marseille).
"La ville de Marseille prévoit la rénovation et l'extension du stade nautique du
Roucas Blanc" et "propose de créer, en collaboration avec la FFV et la
Fédération internationale de voile (ISAF), un centre de formation
international des cadres et du corps arbitral", était-il précisé.
Côté expérience, la ville a déjà organisé de nombreuses épreuves internationales de voile (régates de TP52, des championnats du monde de J80, etc.).
"C'est
un excellent choix", s'est réjoui Stéphane Christidis, membre de
l'équipe de France de voile olympique. "Je m'entraîne en 49er (dériveur
en double) depuis une dizaine d'années sur le pôle France de Marseille
et on a des conditions de vent qui sont vraiment superbes", a-t-il
souligné.
"Les atouts de Marseille? Un plan d'eau très varié. On
peut avoir du mistral, qui généralement apporte des conditions assez
difficiles avec pas mal de mer, du vent d'est avec une eau plate, on
peut avoir des vents thermiques l'été entre 10 et 15 noeuds et un petit
clapot".
"Bref, un vent très varié, avec du relief et des effets
de site, de l'accélération, a-t-il encore expliqué. Il a des
particularités, il faut bien le connaître, il faudra être à l'affût".
(AFP)
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