60% de financements publics
Dans un document publié le 6 avril et intitulé "Retour sur un événement majeur du Vélodrome national", l'IRDS pointe la réussite d'une organisation qui "a permis de mettre en lumière auprès d'un large public une discipline encore confidentielle en France et un équipement majeur hérité de la candidature aux Jeux olympiques et paralympiques de 2012". L'accueil des Mondiaux sur piste a en effet été rendu possible grâce à la construction du vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines qui, treize mois seulement après son ouverture, fonctionnait dans une telle configuration pour la première fois. Les délais d'organisation resserrés (six mois) ont par ailleurs permis à la Fédération française de cyclisme (FFC) de faire baisser le budget initialement prévu par l'Union cycliste internationale (UCI). On est ainsi passé de 2,4 millions d'euros à 1,86 million, en incluant même l'augmentation des frais de sécurité dus au plan Vigipirate.Ce budget n'aurait jamais pu être bouclé sans une participation massive des collectivités territoriales et de l'Etat. Avec respectivement 22%, 19% et 19%, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY), le conseil régional d'Ile-de-France et le CNDS (Centre national pour le développement du sport) ont apporté 60% des ressources de l'événement. Le conseil départemental des Yvelines participant pour sa part à hauteur de 5%, tandis que les recettes de billetterie et le mécénat apportaient 35%.
2 millions d'euros de retombées pour le territoire
Côté public, l'événement a été un succès total, puisque les 5.000 places du vélodrome furent occupées durant les cinq jours de compétition, pour une affluence globale de 25.000 spectateurs, dont 6.500 invités. Parmi ces spectateurs, 56% étaient franciliens, 36% venaient d'une autre région française et 8% de l'étranger. 71% des étrangers sont restés plus de trois jours en Ile-de-France et une large majorité (69%) en a profité pour faire du tourisme, contre 16% des spectateurs français ne résidant pas en Ile-de-France. Globalement, l'IRDS estime à plus de 2 millions d'euros les dépenses (hébergement, nourriture, transports…) engendrées par les spectateurs et délégations participant à la compétition. Parmi les autres retombées positives, l'IRDS note le positionnement de la CASQY comme "pôle d'activité économique de premier plan en Ile-de-France" ou encore la forte envie de pratiquer du cyclisme en général (26%) ou sur piste (23%) chez les spectateurs."Une politique d'accueil pluriannuel d'événements internationaux au vélodrome permettrait de capitaliser sur l'expérience acquise grâce aux championnats du monde et d'optimiser encore plus les effets produits par l'accueil d'un événement sportif de rang international", conclut l'IRDS.
(Localtis)
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