Le niveau d'équipements de sécurité des patinoires accueillant du
public en France apporte une réelle garantie. C'est ce que révèle la
synthèse de la mission d'évaluation des règles de sécurité appliquées
lors des matchs de hockey sur glace, issue du dernier rapport d'activité
de l'inspection générale de la Jeunesse et des Sports. Cette mission,
confiée à la suite du décès d'un jeune spectateur touché à la tête par
un palet au cours d'un match à Dunkerque en 2014, cherchait à évaluer la
pertinence de la règlementation en matière de sécurité du public lors
des manifestations de hockey.
La mission, qui relève tout d'abord que le parc des 159 patinoires identifiées est la propriété quasi-exclusive des collectivités territoriales, a donc observé que le niveau d'équipements de sécurité des patinoires accueillant du public apportait une réelle garantie et que l'accidentologie était relativement faible - treize accidents concernant des spectateurs par projection de palet sur la période 2008-2014, dont un mortel. L'enquête a mis en lumière que les collectivités propriétaires avaient d'ores et déjà équipé et sécurisé leur patinoire à des standards dépassant les règles de la Fédération française de hockey sur glace (FFHG), exigées uniquement pour les quatorze patinoires accueillant la Ligue Magnus (première division).
En conséquence, la mission a recommandé de ne pas modifier en profondeur l'actuelle règlementation et d'engager des réflexions et des actions complémentaires afin de permettre d'améliorer encore le niveau de sécurité.
En outre, dans un contexte de cohabitation de plusieurs types de pratiques et de publics, confrontant les gestionnaires de patinoires "à des exigences parfois contradictoires sur les équipements de protection du public", la mission juge qu'il est "nécessaire de respecter le caractère partagé de ces équipements et leur équilibre économique".
Il est à noter que cette mission s'est déroulée avant l'examen par la Commission d'examen des règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs (Cerfres), le 3 novembre 2015, du règlement des patinoires présenté par la FFHG et la Fédération française des sports de glace (FFSG), lequel a modifié les mesures de sécurité autour des pistes des patinoires.
(Localtis)
La mission, qui relève tout d'abord que le parc des 159 patinoires identifiées est la propriété quasi-exclusive des collectivités territoriales, a donc observé que le niveau d'équipements de sécurité des patinoires accueillant du public apportait une réelle garantie et que l'accidentologie était relativement faible - treize accidents concernant des spectateurs par projection de palet sur la période 2008-2014, dont un mortel. L'enquête a mis en lumière que les collectivités propriétaires avaient d'ores et déjà équipé et sécurisé leur patinoire à des standards dépassant les règles de la Fédération française de hockey sur glace (FFHG), exigées uniquement pour les quatorze patinoires accueillant la Ligue Magnus (première division).
En conséquence, la mission a recommandé de ne pas modifier en profondeur l'actuelle règlementation et d'engager des réflexions et des actions complémentaires afin de permettre d'améliorer encore le niveau de sécurité.
En outre, dans un contexte de cohabitation de plusieurs types de pratiques et de publics, confrontant les gestionnaires de patinoires "à des exigences parfois contradictoires sur les équipements de protection du public", la mission juge qu'il est "nécessaire de respecter le caractère partagé de ces équipements et leur équilibre économique".
Il est à noter que cette mission s'est déroulée avant l'examen par la Commission d'examen des règlements fédéraux relatifs aux équipements sportifs (Cerfres), le 3 novembre 2015, du règlement des patinoires présenté par la FFHG et la Fédération française des sports de glace (FFSG), lequel a modifié les mesures de sécurité autour des pistes des patinoires.
(Localtis)
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