mercredi 25 janvier 2017

La FFR pourrait entrer au consortium du Stade de France

La Fédération française de rugby (FFR) étudie son entrée au consortium du Stade de France qui accueille les principaux matches à domicile du XV de France, a indiqué mardi son vice-président Serge Simon.
"La convention (entre la FFR et le consortium) s'éteint en juin. On veut rediscuter en profondeur. Le montage, pour nous, doit être revu", a déclaré Simon à propos des contrats liant l'Etat, propriétaire du stade de Saint-Denis, les actionnaires Vinci et Bouygues, réunis dans un consortium, et les utilisateurs, dont la FFR.
"Il y a deux voies: soit on reste utilisateur et on redéfinit les conditions d'utilisation vers un modèle beaucoup plus profitable à la FFR, ou on devient cogestionnaire", a précisé le vice-président chargé de l'équipe de France à l'occasion d'un déjeuner avec la presse à Marcoussis.
"On apporte la principale industrie de l'exploitant. On est en capacité d'articuler la discussion dans ce sens-là: qu'on cogère le Stade de France", a ajouté Simon, qui dit avoir contacté la Fédération française de football (FFF), qui se trouve dans le même cas, à ce sujet.
"Le consortium a intérêt à ce qu'il y ait des matches de rugby et de football", a abondé le bras droit de Bernard Laporte, arguant qu'une éventuelle entrée permettrait également d'en finir avec les litiges avec le consortium.
Immédiatement après son élection le 3 décembre, Bernard Laporte avait enterré le projet de Grand Stade que son prédécesseur Pierre Camou entendait construire à Ris-Orangis (Essonne), dans la banlieue sud de Paris.


(AFP)

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Journaliste spécialisé dans l'actualité sportive, j'ai collaboré, entre autres, à So Foot, Libération, Radio France Internationale. Aujourd'hui, je suis particulièrement les politiques sportives au plan national et dans les collectivités locales pour Localtis.