Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont les grandes bénéficiaires de la
politique de subventions du Centre national pour le développement du
sport (CNDS) sur la période 2011-2015.
La part des crédits de
construction ou réhabilitation d'équipements sportifs attribués en ZUS
s'élevait en effet à 25% des subventions du CNDS (hors stades de l'Euro
2016) en 2011, avant de passer, après une augmentation régulière année
après année, à 46% en 2015. Ce constat ressort d'une étude de
l'Observatoire de l'économie du sport du ministère des Sports, publiée
fin 2016. Ces chiffres sont d'autant plus intéressants qu'ils reprennent
l’ensemble des différentes enveloppes existantes ou ayant existé pour
financer des projets de construction ou de réhabilitation d'équipements
sportifs, soit l'enveloppe générale, l'enveloppe consacrée à la
politique contractuelle, mais encore celles réservées aux équipements
sinistrés, aux crédits régionalisés ou au plan de relance sur la période
2011-2013. A titre d'exemple, notons que le département de
Seine-Saint-Denis bénéficie d'un plan exceptionnel d'investissement
(PEI) qui prévoit notamment la construction de treize équipements
sportifs à utilisation partagée entre communes et établissements
scolaires.
En valeur absolue, les crédits du CNDS pour la construction ou la
réhabilitation d'équipements sportifs en ZUS sont passés de 16,1
millions d'euros en 2011 à 18,1 millions d'euros en 2015 (+3%), alors
que, sur la même période, les subventions d'équipements du CNDS
passaient de 65 millions d'euros à 39 millions d'euros (-12%).
Pour l'année 2016, l'enveloppe dédiée aux équipements locaux
structurants, dotée de 25 millions d'euros, était réservée aux projets
situés en territoires carencés : les quartiers de la politique de la
ville (QPV) et les zones de revitalisation rurale (ZRR).
(Localtis)
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