Le
sportif «Made in France» se fait de plus rare dans l'Hexagone. Si la
réussite d'un Tony Parker en NBA ou d'un Antoine Griezmann à l'Atletico
Madrid fait bomber le plastron du coq, force est de constater que le
sportif professionnel français est de moins en moins prophète en son
pays. Selon la 14e étude «Sport et Nationalités» de la revue Légisport,
éditée par l'avocat marseillais Me Michel Pautot, les professionnels
étrangers ne cessent de gagner du terrain sur les joueurs et joueuses
formés en France.
Sur les 13 dernières années, la part des étrangers dans le rugby professionnel en France a doublé
Ainsi, dans tous les sports collectifs, à l'exception du championnat de basket féminin, la part de joueurs étrangers a augmenté au cours des 13 dernières années. Tendance de fond , cette part est passée en de 37% (saison 2003-2004) à 41,31% cette année en Ligue 1. En rugby, la place prise par les joueurs étrangers a plus que doublée sur cette période en passant de 20 à 44%! «L'internationalisation des championnats fait apparaître une forte représentation des joueurs brésiliens et sénégalais (respectivement 19 et 16 en Ligue 1 de football), sud-africains (55 en rugby). En outre, sur 235 joueurs évoluant en ProA de basket, on dénombre 60 joueurs américains, soit une proportion très importante», observe Me Pautot.
Certaines diasporas semblent relever de la tradition. Les Brésiliens Paolo Cesar, Carlos Mozer et Ronaldihno ont précédé Lucas, en Ligue 1, tandis que Mickael Brooks, qui fit les belles heures du CSP Limoges dès la fin des années 1980, a ouvert la voie à Jamal Shuler (Monaco) en ProA de basket. D'autres expatriations sont plus récentes, à l'instar des Brésiliens et Hollandais en Ligue A masculine de volley.
Plus d'étrangers = meilleurs résultats? Pas si sûr...
Souvent mise en exergue, la présence de joueurs étrangers dans un effectif est-elle pour autant synonyme de réel renfort? Rien n'est moins sûr! Avec le plus fort contingent de joueurs étrangers (16/25), le Toulouse FC pointe à la 9e place de Ligue 1. Et en Ligue féminine de basket, Bourges et Basket Landes (36,36% de joueuses étrangères) sont 4e et 5e de leur championnat... En outre, le football féminin avec 31 joueuses étrangères sur 286 que compte la D1 est le sport collectif présentant le plus faible taux de joueuses étrangères (10,86% des effectifs). «C'est un trompe-l'œil car les joueuses étrangères sont moins nombreuses mais celles qui sont présentes sont de grande qualité», tempère Me Pautot.
A l'inverse, la Ligue A féminine de volley affiche le plus fort taux de joueuses étrangères pour un championnat français (53,22%)! La France n'en domine pas pour autant les coupes européennes. Pis, et les présidents de clubs devraient en prendre de la graine, l'actuel leader du championnat, Béziers Angels, est le club qui compte le moins de joueuses étrangères dans son effectif.
(Le Figaro)
Sur les 13 dernières années, la part des étrangers dans le rugby professionnel en France a doublé
Ainsi, dans tous les sports collectifs, à l'exception du championnat de basket féminin, la part de joueurs étrangers a augmenté au cours des 13 dernières années. Tendance de fond , cette part est passée en de 37% (saison 2003-2004) à 41,31% cette année en Ligue 1. En rugby, la place prise par les joueurs étrangers a plus que doublée sur cette période en passant de 20 à 44%! «L'internationalisation des championnats fait apparaître une forte représentation des joueurs brésiliens et sénégalais (respectivement 19 et 16 en Ligue 1 de football), sud-africains (55 en rugby). En outre, sur 235 joueurs évoluant en ProA de basket, on dénombre 60 joueurs américains, soit une proportion très importante», observe Me Pautot.
Certaines diasporas semblent relever de la tradition. Les Brésiliens Paolo Cesar, Carlos Mozer et Ronaldihno ont précédé Lucas, en Ligue 1, tandis que Mickael Brooks, qui fit les belles heures du CSP Limoges dès la fin des années 1980, a ouvert la voie à Jamal Shuler (Monaco) en ProA de basket. D'autres expatriations sont plus récentes, à l'instar des Brésiliens et Hollandais en Ligue A masculine de volley.
Plus d'étrangers = meilleurs résultats? Pas si sûr...
Souvent mise en exergue, la présence de joueurs étrangers dans un effectif est-elle pour autant synonyme de réel renfort? Rien n'est moins sûr! Avec le plus fort contingent de joueurs étrangers (16/25), le Toulouse FC pointe à la 9e place de Ligue 1. Et en Ligue féminine de basket, Bourges et Basket Landes (36,36% de joueuses étrangères) sont 4e et 5e de leur championnat... En outre, le football féminin avec 31 joueuses étrangères sur 286 que compte la D1 est le sport collectif présentant le plus faible taux de joueuses étrangères (10,86% des effectifs). «C'est un trompe-l'œil car les joueuses étrangères sont moins nombreuses mais celles qui sont présentes sont de grande qualité», tempère Me Pautot.
A l'inverse, la Ligue A féminine de volley affiche le plus fort taux de joueuses étrangères pour un championnat français (53,22%)! La France n'en domine pas pour autant les coupes européennes. Pis, et les présidents de clubs devraient en prendre de la graine, l'actuel leader du championnat, Béziers Angels, est le club qui compte le moins de joueuses étrangères dans son effectif.
(Le Figaro)
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