Isabelle Lamour, présidente de la Fédération française d'escrime élue présidente le 16 mars, et Christian Petters, DTN,
ouvrent un vaste chantier de reconstruction d’une fédération traumatisée par son zéro pointé
des Jeux de Londres 2012, mais également mal en point financièrement. Verbatim...
"[L'état de lieux fédéral] sera finalisé
pour notre assemblée générale du
8 juin. Mais, clairement, nous vivons
au-dessus de nos moyens ! En
ouvrant les dossiers, nous avons
trouvé une situation plus compliquée
que celle annoncée. A l’heure
actuelle, le budget 2013 est déficitaire
de 200.000 euros (budget global
: 6 millions). Son équilibre reposait
sur une transaction immobilière
qui n’a toujours pas été finalisée. De
même, en termes de licenciés, nous
serons autour de 59.000 cette saison.
Après les Jeux de 2004, nous
étions à 66.000 et après les JO 2008
à 64.000. La situation est tendue.
Nous devons serrer les boulons.
"Cette fédération
a été mal gérée, car ses dirigeants
étaient dans le déni de la réalité. Un
exemple : le congrès de la Fédération
internationale sera organisé cette
année à Paris, à l’occasion de son
centenaire. Mais la décision a été
prise sans connaître son impact réel
sur nos finances ! Je vais donc devoir
demander à Alicher Ousmanov (président
de la Fédération internationale)
dans quelle mesure il peut
prendre en charge une partie des
coûts."
Isabelle Lamour
"La convention
d’objectifs 2013 a déjà été revue
à la baisse deux fois par le ministère
des Sports et nous allons devoir
réduire encore la voilure ! Les cadres
techniques ont accepté un resserrement
de leur enveloppe. Ils acceptent
des sacrifices.
"L’objectif est de revenir
à l’équilibre financier le plus tôt possible.
Les mesures d’économie proposées
par le trésorier de la fédération
sont drastiques. Il ne faudrait
pas que cette cure d’amaigrissement
dure toute l’olympiade."
Christian Petters
(Source : L'Equipe)
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